A l’école avec J. – M. Blanquer

Mise à jour du 5 septembre 2017 : La rentrée des classes a eu lieu hier, occasion de rappeler les réformes envisagées par le nouveau ministre Jean-Michel Blanquer : redonner la confiance, classes dédoublées au CP, introduire de la souplesse dans les rythmes scolaires et revenir sur certains aspects de la réforme du collège du gouvernement précédent (EPI, langues anciennes, classes bilangues …), réformer le Bac et réformer l’APB.
Ce souffle d’air frais sur l’Education nationale sera le bienvenu, à condition qu’il ne donne pas lieu à une débauche de dépenses supplémentaires. Comme dans beaucoup d’administrations, ce ne sont pas les moyens qui manquent mais leur utilisation efficiente. Il semblerait toutefois qu’une rallonge de 1,2 milliards soit prévue pour 2018 …


Jusqu’à mercredi 17 mai dernier, Jean-Michel Blanquer était le Directeur général du groupe ESSEC. Etant moi-même (très) ancienne élève de cette école, sa nomination comme Ministre de l’Education nationale dans le gouvernement d’Edouard Philippe a naturellement capté mon attention et suscité ma curiosité. 

La ministre sortante, Najat Vallaud-Belkacem, fut l’auteur d’une réforme du collège et d’une refonte des programmes très contestées l’une et l’autre tant elles institutionnalisent le nivellement par le bas des élèves, alors que les classements internationaux nous sont de plus en plus défavorables. Ayant vu qu’elle avait fait une moue spectaculairement dépréciatrice en apprenant le nom de son successeur, j’ai été prise d’un grand élan de sympathie envers le nouveau ministre et, plus sérieusement, j’ai eu envie d’en savoir plus sur lui, sur ses idées et sur ses intentions.

Jean-Luc Mélenchon a également fait part de sa totale désapprobation. En expert indépassable des formules et des amalgames qui frappent, il a prestement instrumentalisé le fait d’avoir dirigé une grande école de commerce comme la preuve de la marchandisation du savoir et des élèves qui sera forcément à l’oeuvre, selon lui, avec un tel ministre à l’Education nationale – tout en nous livrant au passage son surmoi totalitaire sur l’école dont l’objectif devrait être de « fabriquer » des humains (à son image, j’imagine) :

• Si Jean-Michel Blanquer (CV complet ici) est fréquemment associé à la droite – et de fait, il fut directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Education nationale Gilles de Robien de 2006 à 2007 sous Chirac, puis Directeur général de l’enseignement scolaire de 2009 à 2012, soit le numéro 2 de l’Education nationale auprès de Luc Chatel, ministre de Sarkozy – il est avant tout un spécialiste reconnu des questions d’éducation.

Suite à sa nomination, les principaux syndicats d’enseignants n’ont certes pas manqué de rappeler qu’il avait participé aux suppressions de postes de l’ère Sarkozy et qu’il était aussi l’auteur des funestes évaluations organisées à l’époque en CE1 et CM2, officiellement pour faire un bilan du niveau des élèves, et officieusement, selon les syndicats,  pour – horresco referens !! – évaluer les professeurs.

Mais dans l’ensemble, de façon plus sérieuse et moins caricaturale que Jean-Luc Mélenchon, ils saluent « un homme de conviction, pragmatique, qui connaît le terrain ». Ils se déclarent « prêts à s’asseoir autour de la table » et pensent que leurs objectifs et ceux du nouveau ministre sont les mêmes :

« Faire réussir tous les élèves et diminuer les inégalités avec un vrai souci de l’école de la République et l’idée que tous les élèves sont capables. » (Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp, syndicat majoritaire dans le primaire)

.
Vendredi matin sur France Inter (vidéo ci-dessous, 08′ 52″), Jean-Michel Blanquer a regretté les petites polémiques nées de sa nomination et les étiquettes politiques qu’on veut lui accoler à toute force. Il a réaffirmé qu’il ne s’était jamais engagé en politique et qu’il n’avait jamais milité dans aucun parti. Très en phase avec la philosophie générale d’Emmanuel Macron, il considère qu’il faut se rassembler car « le clivage droite gauche n’a aucun intérêt pour l’école. »

Ce qui l’intéresse, c’est de parler des élèves, et ce qu’il demande, c’est qu’on regarde ce qu’il a fait, ce qu’il a dit et ce qu’il a écrit :

« Ce que j’ai fait c’est toujours de me consacrer aux élèves, et notamment les plus défavorisés. Ce qui m’intéresse, c’est d’arriver à la vraie égalité, au vrai progrès et pas me payer de mots. »

Cette petite mise au point étant faite, le nouveau ministre a pu développer quelques-uns des grands principes qu’il envisage de mettre en oeuvre rapidement : oui, l’autorité des maîtres va de pair avec l’épanouissement des élèves ; oui, les classes bilangues seront rétablies ; oui, le récit national doit être positif mais il doit surtout être chronologique afin de donner des repères, notamment aux plus jeunes élèves ; et oui, les classes de CP et CE1 seront bien dédoublées dans les zones d’éducation prioritaire dès la rentrée, conformément à la promesse du candidat Macron.

D’après Blanquer, cette dernière réforme n’est pas une lubie, elle correspond à ce qui, dans le passé, a montré de l’efficacité. Il insiste énormément sur la nécessité de faire des expérimentations, de les évaluer et de poursuivre si les résultats sont concluants.

Pour lui, il est fondamental de s’intéresser aux enfants dès le plus jeune âge, au moment où le langage et le vocabulaire s’installent, l’objectif étant que tous les élèves sortent du CP en sachant lire, écrire et compter, avec le bénéfice que les professeurs des classes supérieures du primaire et du collège hériteront d’élèves disposant de fondamentaux bien ancrés. Naturellement, ceci implique qu’il faudra recruter des enseignants pour ces niveaux de départ, quitte à faire des économies sur une simplification des années lycée et du bac.

Concernant les rythmes scolaires, autre réforme très contestée du quinquennat précédent, Blanquer revendique le plus grand pragmatisme (un de ses maîtres-mots) et une concertation totale entre les mairies et les établissements scolaires. Il insiste sur le fait que le ministère doit apporter du soutien aux acteurs de la communauté éducative, pas les contrôler depuis Paris :

« Si j’ai un appel à faire aux professeurs – j’en suis un moi-même, je leur dis : Votre créativité, votre volonté d’agir sont libérées. Faites, proposez, l’institution est là pour vous aider. »

Dès lors, il importe de libérer le système, en donnant de l’autonomie aux établissements pour recruter et s’organiser, toujours sur la base du pragmatisme et de l’évaluation de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas.

• Jean-Michel Blanquer a développé toutes ses idées dans deux livres parus aux éditions Odile Jacob :  L’école de la vie en 2014 et L’école de demain* fin 2016.

Dans le premier (vidéo ci-dessous, 06′ 23″), il décrypte les enjeux des quatre stades de l’école : la maternelle ou le « métier de vivre », l’école élémentaire ou « un socle pour la vie », le collège ou le passage « du collège unique au collège commun » et le lycée  ou le « lycée de la liberté ». Le titre de l’ouvrage a été choisi afin de montrer l’aller et retour nécessaire entre l’expérience et la connaissance, ainsi que pour transmettre un message d’optimisme dans le fait que notre système n’est pas condamné à rester le « mammouth » en phase terminale qu’on déplore sans trop savoir qu’en faire.

Jean-Michel Blanquer insiste également beaucoup sur les expérimentations scientifiques qu’il a menées avec l’Ecole d’économie de Paris. En particulier, celle qui a cherché à voir comment associer plus étroitement les familles à la scolarité des enfants. Ceci s’est traduit par des réunions avec les parents pour les sensibiliser aux enjeux des devoirs à la maison, aux méthodes d’apprentissage, etc…. Cette implication des parents a eu un impact sur les élèves qui a été mesuré, d’abord dans 50 établissements, puis dans 1300.

Pour Blanquer, il est important d’avoir une vraie méthode scientifique pour évaluer les actions, et une vraie méthode expérimentale pour transformer les essais en les élargissant si ça marche.

Le second livre (voir entretien dans vidéo ci-dessous, 08′ 13″) est un véritable programme ministériel. Elaboré en collaboration avec l’Institut Montaigne, il est si proche des mesures phares d’Emmanuel Macron en matière d’éducation qu’on croirait qu’il a été écrit pour lui.

En 150 pages, ce livre redessine l’intégralité du système éducatif de la maternelle au lycée, en redistribuant les moyens, les pouvoirs et les attributions des différents corps. Mais Jean-Michel Blanquer n’envisage pas cela comme une révolution, comme on le lui objecte souvent,  mais comme :

« un modèle éducatif équilibré, mélange réussi de tradition et de modernité, d’épanouissement et de rigueur. »

Tout en s’appuyant sur les acquis de l’expérimentation scientifique, ce modèle éducatif tourne autour de quatre grands principes : l’autorité, l’autonomie, les fondamentaux et la hiérarchisation.

Cette dernière notion inquiète la plupart des tenants des pédagogies actuelles car elle implique la formation au sein des classes de « groupes de compétence » dont ils redoutent qu’ils pourraient devenir des « groupes de niveau » défavorables aux élèves défavorisés.

Elle implique aussi la mise en concurrence des établissements, notion « commerciale » qui rejoint la critique mélenchoniste citée plus haut. Jean-Michel Blanquer, et pour ma part je le regrette, n’est cependant pas dans une logique de privatisation du système mais dans une logique de délégation accrue qui permettrait « d’accomplir mieux le service public en responsabilisant davantage les acteurs. »

Des sites éducatifs hostiles tels que Le café pédagogique estiment que :

« La personnalité de l’auteur, son parcours, le soutien de l’Institut Montaigne, ses appuis au sein du ministère font de J. M. Blanquer un ministre potentiel et de son ouvrage un livre programme pour un président soucieux de réduire le budget de l’Éducation nationale et de mettre au pas la machine éducative. »

Selon moi, cette critique virulente d’une transformation de l’Education nationale dont les mauvais résultats sont de plus en plus préoccupants n’est pas autre chose que le pendant éducationnel de tous les freins qu’on voit se lever contre la réforme du code du travail alors que le chômage de masse s’installe ou contre la nécessaire mise à la diète de l’Etat-providence alors que notre dette caracole à presque 100 % du PIB.

Jean-Michel Blanquer apparaît vraiment comme quelqu’un de très expérimenté dans le domaine de l’éducation pour lequel il professe passion et enthousiasme. Des qualités qui lui seront infiniment nécessaires pour insuffler un peu de liberté dans les rouages crispés de notre éducation nationale. 

Je lui souhaite tout le succès possible, en espérant qu’il aille encore plus loin dans la souplesse et la liberté. Par exemple en mettant fin aux rigidités de la carte scolaire dans l’enseignement public, et en actant un début de fin du monopole de l’Education nationale en autorisant les expériences éducatives les plus variées, destinées à tous les profils d’enfants et de parents, comme cela existe dans les études supérieures à travers toutes les écoles qui se développent de façon autonome parallèlement aux nouveaux métiers que les technologies de l’information font émerger.


* L’Ecole de la vie, Jean-Michel Blanquer, Editions Odile Jacob, 2014.
L’Ecole de demain, Jean-Michel Blanquer, Editions Odile Jacob, 2016.


Illustration de couverture : Jean-Michel Blanquer le 18 mai 2017.  Photo : AFP Stéphane de Sakutin.

15 réflexions sur “A l’école avec J. – M. Blanquer

  1. Il y a de quoi reprendre espoir … attendons le résultat des législatives. Petite remarque Nathalie : « il est si proche des mesures phares d’Emmanuel Macron en matière d’éducation qu’on croirait qu’il a été écrit pour lui. » . Perso, je dirais plutôt : »il est si proche des mesures phares d’Emmanuel Macron en matière d’éducation qu’on croirait que ce dernier l’a pompé ! ». Mais bon, vous me connaissez 😉

  2. On ne peut s’empêcher, quand une de nos « connaissances » (au sens large) est ainsi mise sur le devant de la scène, d’éprouver une petite fierté, et c’est humain.
    Par contre j’avoue que si un de mes anciens profs d’École, devait être nommé ministre, j’aurais un enthousiasme très modéré : en 1981 ils étaient tous TRÈS socialistes, et ont participé de près à la mise en place de la politique économique Mitterrandienne … alors 😉

  3. @ Pheldge
    1. Qu’un aspirant Président, quel qu’il soit, aille chercher des idées là où elles sont ne me gêne pas du tout, bien au contraire.
    2. Aucune fierté particulière. Quand j’étais à l’ESSEC, Blanquer, qui a 2 ans de moins que moi, était aussi étudiant (en droit) donc sans impact aucun sur ma propre formation. Mais évidemment que le point commun ESSEC attire l’attention.
    3. Surtout, il est normal de s’intéresser aux nouveaux projets concernant l’Education quand on voit poindre un discours qui tranche sur le pédagogisme fou des décennies passées.
    4. N’étiez-vous pas socialiste vous-même en 1981 ?

    • Je suis un socialiste repenti, et je fais acte de contrition tous les matins … Bon, mais c’est quand même pas une maladie chronique comme l’alcoolisme, qui nécessite un suivi et une vigilance continues ! 😉 et puis en 36 ans j’ai ouvert les yeux et appris à réfléchir par moi-même. Je pense être désormais guéri ! Cependant la tonalité générale de la revue des ingénieurs que je reçois, me laisse penser, que l’orientation générale de l’École a peu changé depuis, d’où ma réflexion, peut-être mal exprimée dans mon commentaire plus haut : « je n’ose imaginer le massacre, si un de mes anciens profs était nommé ministre » . 😉

  4. Vallaud-Belkacem aura fait la prospérité des écoles privées. Faut lui reconnaître ça. Les familles musulmanes fuyaient le public depuis l’introduction du gender dès la maternelle (dit ABCD de l’égalité). Les autres, effarées par le pédagogisme et le classement PISA.
    Ensuite, elle nous réjouissait d’une bourde dès qu’elle l’ouvrait (demander à un médecin légiste si ses patients souhaitaient le revoir) et par ses fautes d’orthographes innombrables.

    Parcours-type de l’arrivisme clientéliste favorisé par les quotas. C’est Gérard Colomb qui a créé pour elle un poste de chargée de mission ( = emploi fictif ). On connaît la suite. Porte-parolat, Ministre du Droit des Femmes, Ministre de l’Education Nationale.

    Blanquer nous fera moins rigoler, ça c’est sûr.

  5. Nos enseignants sont moins bien payés qu’ailleurs, notamment au Royaume Uni et en Allemagne, et nos résultats sont moins bons. La France a encore perdu deux places dans le dernier classement Pisa de l’OCDE et n’est qu’au 25e rang de cette enquête évaluant les performances des élèves de 15 ans. Pourtant nous dépensons plus, 147,8 milliards d’euros, soit 6,8 % de son PIB en 2015, le budget de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de loin le plus élevé.
    Son discours est encourageant et paraît favoriser l’autonomie des établissements. J’aurais apprécié qu’il prononce concurrence, le chèque scolaire étant trop politiquement incorrect. Il connaît bien son domaine et ce qui se fait ailleurs, Asie, Suède, GB, espérons que cela l’inspire et surtout que cela lui donne le courage d’affronter le mamouth.
    Fillon racontait son étonnement (pour ne pas dire son ahurissement) lorsque dans les premiers jours de son ministère, les syndicats lui avaient rétorqué :  » Vous pouvez dire ce que vous voulez, de toute façon on le fera pas ! ». Cela mesure entre le rêve et la réalité…hélas

  6. La Cour des Comptes s’est penchée sur la question de l’EN en 2013, publiant un rapport (https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Gerer-les-enseignants-autrement) qui, comme d’habitude s’agissant des recommandations de la CDC, a été totalement ignoré du gouvernement, des responsables de l’EN, des syndicats et des médias.
    On comprend vite pourquoi à sa lecture et notamment sa conclusion affirmant je cite : « des moyens suffisants, une utilisation défaillante, le ministère de l’éducation nationale ne souffre pas d’un manque
    de moyens budgétaires ou d’un nombre trop faible d’enseignants, mais d’une utilisation défaillante des moyens existants « .
    Ce rapport très documenté décrit parfaitement la pagaille monstre de l’institution dirigée de fait par les syndicats et autorisant toutes sortes de dérives managériales en matière de détachements et d’absences, ainsi que l’incurie budgétaire qui les accompagne.
    Espérons que ce nouveau ministre l’ai lu (?), le fasse connaître, et l’utilise pour tenter de réformer enfin ce mastodonte avec tout le courage que ses prédécesseurs n’ont pas eu.

    • Détachements et absences :
      En 2012, le taux d’encadrement dans l’enseignement élémentaire français est en moyenne de 18,9.
      Cet indicateur ne doit pas être confondu avec le nombre moyen d’élèves par classe.
      Le taux d’encadrement dans l’enseignement secondaire est en moyenne de 12,5 élèves par classe.
      Cet indicateur ne doit pas être confondu avec le nombre moyen d’élèves par classe.
      Source : OCDE, Regards sur l’éducation, édition 2014

      Qu’en termes galants ces choses-là sont dites et redites.
      En termes clairs : si le nombre moyen d’élèves par classe est plus élevé que le taux d’encadrement, c’est qu’il y a quantité d’enseignants qui ne sont pas devant une classe.
      Décharges syndicales et mises à disposition dans des dizaines d’organisme satellites, MGEN, Prefon, MAIF, Camif… Où la vie est belle, assis sur une chaise sans les boulets racailleurs qui pourrissent la vie d’une classe.
      Sinécures pistonnées par les syndicats.

  7. Jean Michel Blanquer a su redonner à l’ESSEC son prestige notamment sur la scène internationale. C’était une lourde tâche et il a réussi.
    En tant qu’ancienne élève je le remercie vivement. Nous devons et pouvons lui faire confiance pour relever le défi actuel: rétablir l’excellence de l’enseignement français et permettre à chacun de s’épanouir selon ses capacités.

  8. Pingback: L’école selon le nouveau ministre Jean-Michel Blanquer | Contrepoints

  9. Merci pour vos commentaires !
    Des moyens, je crois en effet qu’il y en a beaucoup à l’Education nationale (comme dans la police d’ailleurs) et qu’il s’agit surtout de mieux les affecter. Le laisser-aller managérial est patent.
    Dans les premières classes, il y a aussi la question des méthodes d’apprentissage, de la lecture notamment. Crever la bulle de l’idéologie sera crucial en ce domaine.
    Ensuite le contenu précis des programmes est sur la sellette, après la moulinette que leur a fait subir NVB au collège comme au lycée.
    A ma petite échelle de parent d’élèves, j’ai remarqué que dans l’ensemble, les profs étaient tout à fait différents quand ils vous parlent seul à seul en dehors du contexte scolaire par rapport à leur discours convenu quand ils sont sous le regard de leurs collègues et leurs syndicats. Dans ce ministère, gros travail de mise au pas des syndicats.
    Restera la question du monopole de l’Education. C’est un énorme tabou français (nos infirmières, nos enseignants, les saints de la Nation ! …)
    Je vous souhaite une bonne journée !

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