2016, année ratée. Remettons de la liberté dans nos rouages !

L’année 2016 s’achève. Il y a un an jour pour jour, j’écrivais : « L’année 2015 tire à sa fin. » Par cette formulation empreinte de lassitude, je voulais signifier combien on pouvait avoir hâte de fermer la page de cette année funèbre, marquée au plus haut point par la sanguinaire violence du projet totalitaire islamiste particulièrement construit contre toute forme de liberté. Je formais alors le voeu qu’on en sorte personnellement et collectivement grandis et éclairés plutôt que conformes, qu’on y puise le sursaut nécessaire pour aller chercher et protéger la valeur cardinale de l’occident des Lumières, la liberté. 

• Il n’en fut hélas rien. Il devint très rapidement évident que tout le spectre politique et une immense majorité de Français partageaient l’idée que la liberté valait bien peu de choses par rapport à notre sécurité. Et l’on vit fleurir les discours sur les petits sacrifices à faire pour mieux se protéger, les formules du style « La sécurité est la première des libertés (…) C’est pourquoi d’autres libertés pourront être limitées » (Valls, Assemblée nationale, 19 novembre 2015) et les leçons de morale sur le fait que si l’on n’a rien à se reprocher, on n’a rien à craindre des dispositifs de surveillance.

Et c’est ainsi que nous avons eu loi Renseignement et état d’urgence prolongé, et sur-prolongé encore aujourd’hui, avec toutes les possibilités que cela ouvre à l’administration, c’est-à-dire à l’Etat, pour incriminer à sa guise des citoyens en dehors de tout état de droit. N’allons pas nous imaginer que l’Etat est constitué de personnes omniscientes et vertueuses par construction qui s’interdiront absolument d’utiliser les outils qu’elles ont sous la main si ça peut favoriser leurs projets politiques.

Rappelons-nous que l’état d’urgence a été très pratique pour assigner à résidence des activistes écologistes dont François Hollande redoutait qu’ils puissent perturber sa précieuse COP21. Quel rapport avec Daesh et la lutte contre le terrorisme ? Aucun.

Rappelons-nous aussi la raison invoquée par Manuel Valls pour maintenir l’état d’urgence : « Vous rendez-vous compte de la responsabilité s’il y avait un nouvel attentat quinze jours après la fin de l’état d’urgence ? »

On n’y mettra donc jamais fin ? On a vite vu toute la fausseté de ces raisonnements car l’année 2016 s’est chargée de nous en apporter la funeste preuve. Bien dotés de l’arsenal sécuritaire mentionné ci-dessus, nous n’avons cependant pas échappé à de nouveaux attentats tout aussi brutaux et tout autant dirigés contre la liberté. Contre la liberté politique à Nice le soir de notre Fête nationale qui commémore la fin de l’arbitraire royal à travers la prise de la Bastille, et contre la liberté religieuse avec l’assassinat du père Hamel en train de dire la messe en l’église de Saint-Etienne du Rouvray moins de deux semaines plus tard.

Il n’est certes pas question de dire que la lutte contre le terrorisme est chose aisée. (L’attentat d’hier soir dans un marché de Noël de Berlin arrive à point nommé pour nous rappeler combien nous occidentaux sommes et seront encore visés.) Mais il est apparu que les grandes mesures annoncées par le gouvernement avec force grandiloquence se sont montrées assez clairement inopérantes tandis que les failles des services de police et de renseignement devenaient de plus en plus criantes.

• Force de l’habitude, déconnexion de la période estivale ? Ces événements n’ont pas frappé nos esprits avec la même force qu’en 2015. L’année 2016 s’est déroulée comme une réplique molle de l’année précédente sans donner lieu aux moindres remises en cause, ni sur le plan de la lutte contre le terrorisme, ni sur les plans politiques et économiques. Chômage stagnant, dette publique et impôts caracolants, Education nationale toujours moins performante, ordre moral « progressiste » insidieusement répandu, tout cela a continué dans une sorte de fuite en avant éperdue qui ne pouvait que finir dans la débandade à plus ou moins brève échéance.

Bingo ! Débandade il y a bel et bien eu, matérialisée par François Hollande nous annonçant sur un ton d’enterrement qu’il ne se représentait pas pour un second mandat. « Pour sauver son bon bilan » a-t-il prétendu en voulant nous faire prendre des torchons sales pour des serviettes blanches bien repassées, mais ça, c’est purement rhétorique.

Pour bien comprendre ce qui n’est véritablement qu’un échec*, il suffit de se remémorer que les socialistes sont arrivés au pouvoir sous une assez bonne étoile conjoncturelle : taux bas, dollar bas, prix du pétrole bas. Eux-mêmes parlaient d’un « alignement favorable des planètes » qui allait leur permettre de réaliser la quadrature de la générosité socialiste dans le cercle vertueux de la politique budgétaire la plus responsable.

Or aujourd’hui, à force d’indécision, de louvoiement et d’idéologie, la France est à la traîne de tous les pays comparables et ses perspectives de croissance viennent une fois de plus d’être revues à la baisse pour 2016 et 2017. Alors que justement le dollar, les taux d’intérêt et le pétrole sont en train de remonter, elle n’est pas prête à affronter ces évolutions de l’environnement mondial car aucun changement structurel n’a été engagé.

Non, l’année 2016 n’est pas vraiment en cours d’achèvement, elle s’est perdue dans les sables du grand n’importe quoi socialiste. Oublions-la, elle n’a ni sens ni consistance en elle-même au-delà de la norme calendaire.

Mais songeons plutôt qu’avec l’élection présidentielle de mai 2017 nous sommes entrés dans une période d’alternance politique qui a le mérite d’ouvrir grand la porte du débat public sur la façon de gouverner la France.

Malheureusement, depuis que la primaire de droite a donné la victoire à François Fillon, candidat estampillé libéral, comprendre ultra-libéral, le débat a plutôt pris les allures d’une belle fusillade entièrement dirigée sur un seul odieux concept à abattre, le libéralisme.

cambadelis-twitter-271116Maintenant que la primaire de gauche est en route et que le Front national ne se sent plus aussi à l’aise pour renvoyer la droite et la gauche dos à dos, autant dire qu’on frise l’hystérie. Jean-Christophe Cambadélis lui attribue par amalgame des propriétés fascisantes en s’exclamant sur Twitter « Le libéralisme ne passera pas » (voir photo ci-dessus) tandis que la gauche dans son ensemble dénonce la « violence inédite » du programme de la droite. Quant à Marine Le Pen, elle nous livre un jugement qu’on croirait dicté par l’extrême-gauche :

« Jamais aucun candidat n’est allé aussi loin dans la soumission aux exigences ultra-libérales de l’Union européenne. »

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• Hé oh, les amis, revenons sur terre ! Dans libéralisme, il y a liberté ! Comment peut-on en arriver à l’assimiler à ce que la planète a produit de plus violent et de plus totalitaire ? Aussi, tout comme il est absurde et inutile de recaler la liberté au rang de luxe inutile dans la recherche de la sécurité, j’aimerais maintenant redonner quelques raisons de la considérer comme l’élément de base de l’émergence d’une économie saine au service de l’ensemble de la société.

A l’inverse de ce que ses opposants avancent, l’idée du libéralisme s’oppose à tout pouvoir arbitrairement imposé d’en haut. Au contraire, il est question de limiter le pouvoir de l’Etat pour laisser chaque individu choisir lui-même son mode de vie, au plan personnel comme au plan économique, étant bien entendu que l’individu n’est pas comme un renard affamé lâché dans un poulailler bien garni. C’est un être hautement responsable qui respecte l’intégrité des personnes qui ne sont pas lui et celle des biens qui ne sont pas siens. La liberté est totale dans la limite du respect des droits naturels que sont la liberté, la sécurité et la propriété. L’Etat est là pour veiller au respect du droit et des contrats entre les hommes.

Sur le plan économique, le libéralisme étant tout sauf une construction idéologique prédéterminée, il s’est développé peu à peu à force d’observations de ce qui marche et ce qui ne marche pas. Très vite il est apparu** que le protectionnisme et de façon générale toutes les limites imposées au jeu de la concurrence ne marchent pas. Très vite il est apparu qu’il ne sert à rien de vouloir maintenir en l’état et à tout prix des activités durablement non rentables. Très vite il est apparu que les exigences réglementaires changeantes et toujours alourdies de l’Etat freinent les échanges et la créativité. Très vite il est apparu que le poids toujours croissant de l’impôt pour satisfaire des rentes ou des trains de vie dispendieux pèse sur le développement économique harmonieux de toutes les classes de la société.

Puisqu’on parle de ce qui ne marche pas, il me semble opportun de redire que le Programme commun de la gauche mis en oeuvre par François Mitterrand dès son accession au pouvoir en 1981 comportait déjà toute ces mesures de nationalisations, baisse de l’âge de départ en retraite, diminution du temps de travail, hausse brutale des pensions et salaires, emplois aidés et recrutement massif de fonctionnaires etc… qui figuraient avec le succès qu’on sait dans le programme de Syriza en Grèce ou dans celui appliqué par Hugo Chavez puis Nicolas Maduro à un Vénézuela aujourd’hui exsangue.

Or ce Programme commun a fini lui aussi dans la débandade deux ans après son début d’application et a poussé Mitterrand sur le chemin non moins nocif du capitalisme de connivence avec ses amis. Il n’empêche qu’on le trouve maintenant (avec quelques variantes sur la quinoa qui est bien, ou les robots qui sont mal, ou la peine de mort à rétablir par référendum, selon le porteur) dans les programmes des candidats de gauche et d’extrême-droite à l’élection présidentielle.

Par contre, puisqu’on parle aussi de ce qui marche, il serait bon de se rappeler qu’en 1981, 44,3 % de la population mondiale vivait dans une situation d’extrême pauvreté. L’an dernier, ce taux était tombé à 9,6 %. En Asie de l’Est, région du monde qui englobe la Chine, l’extrême pauvreté est passée de 80,6 % à 4,1 % de la population sur la même période. Même en Afrique subsaharienne, dont les performances à ce titre sont bien moindres, on a vu ce taux passer de 55 % à 35 % entre 1990 et 2015.

Inutile de chercher les raisons de ces heureux résultats du côté des politiques socialistes appliquées à coup de collectivisation des terres et d’expropriation des industries en divers points du globe, au Cambodge, en Ethiopie, à Cuba ou ailleurs. Ils dérivent directement de la libéralisation et de la mondialisation de l’économie mondiale qui commencèrent à la fin de années 1970. L’exemple de l’émergence d’une économie dynamique au sein de la caste des intouchables en Inde est également très représentatif du pouvoir d’un marché libre pour « apporter l’émancipation économique, mais aussi pour combattre les discriminations sociales les plus enracinées. »

Après cette année 2016 sans élan ni raison, pilotée par un couple exécutif qui semble avoir eu à coeur de se laisser glisser sur la pente verglacée de l’autoritarisme et de s’accrocher à la branche vermoulue de la dépense publique, y aura-t-il juste assez de monde pour avoir le courage de regarder la réalité en face, observer ce qui se passe dans le vaste monde, cesser de compter sur la pensée magique de l’exception française qui justifie toujours les mesures les plus dispendieuses et les plus anti-démocratiques, et voir enfin tous les immenses bénéfices de la liberté ? Mes voeux pour 2017.


* Chiffres et sources dans l’article sur le bilan de François Hollande.
** Plus de détails sur tous ces points dans la section Libéraux.


La liberté est la seule optionIllustration de couverture : Rue de la Liberté dans le village d’Yvoire en Haute-Savoie.

16 réflexions sur “2016, année ratée. Remettons de la liberté dans nos rouages !

  1. Libéralisme, c’est le drame sémantique majeur de « Ma France » comme le dit le philosophe allemand Peter Sloterdijk.
    En 1945, la France n’a pas su, comme l’Allemagne, se fonder « sur un principe d’autorégulation du marché agencée par une liberté d’entreprise clairement affranchie des lourdeurs administratives et autocratiques de l’économie nationalisée ». Pour le dire en clair, le libéralisme économique est tragiquement aux abonnés absents.
    Parmi « la vague montante du néolibéralisme, la France veut être l’exception et ne peut pas l’être, parce que le temps force ses enfants à suivre la règle », accuse le réaliste essayiste. Ainsi le socialisme français, auquel on peut légitimement agglomérer le colbertisme de droite, est « de l’étoffe dont on fait les fables ». A-t-on besoin d’un philosophe allemand, si talentueux soit-il, pour voir ce qu’ici l’on ne veut voir, pour nous déciller devant l’évidence ?
    Jusqu’à quand allons-nous rater des années, c’est désespérant !

  2. Pour une fois, je vais faire preuve d’optimisme, je pense que 2016 est une grande année, les prémices d’un grand vent de changement qui va tout emporter.
    En arrivant au Vatican, François avait le diagnostic suivant : l’Europe est en train de mourir, de mourir d’ennui, car elle n’avait plus de perspectives, plus de projet. Le matériel étouffait le spirituel, l’espérance était ensevelie par la facilité.
    Depuis, les événements se sont précipités, l’Histoire est de retour. Dans ce chaos, la politique, c’est à dire le gouvernement des hommes, reprend le pas sur l’administration des choses. Les hommes reprennent leur droits. Cela nous recrée des perspectives, du possible, donc de la liberté.
    Même si le prix à payer est exorbitant, c’est une bonne nouvelle.

  3. @ Bigaut : Bienvenue ici et merci beaucoup !

    @ Alexandre Menard : Je suis ravie de constater que la boucherie de Berlin vous a épargné. Par ailleurs il semblerait que vous ayez aussi des attaches du côté d’Yvoire et sa rue de la Liberté ! Alors de Haute-Alpine à Haut-Savoyard : Merci de me suivre si fidèlement !

    @ Parisien Libéral : Joyeux Noël à vous aussi ! En ce qui concerne ce blog, mes souhaits pour Noël seront présentés dans l’article de vendredi, et ensuite, petite pause roborative !

    @ Tino : « Ainsi le socialisme français, auquel on peut légitimement agglomérer le colbertisme de droite, est « de l’étoffe dont on fait les fables » : entièrement d’accord !

    @ Fabienne : Je ne sais pas si votre inscription a bien fonctionné car je ne vous vois nulle part dans mes deux listes : abonnés par email et abonnés wordpress….

    @ Royaumont : Je suis d’accord avec vous pour dire que de toute façon l’avenir est totalement ouvert, alors comme vous je reste optimiste !

  4. Bonjour,
    Très bon article, comme souvent (pour ne pas dire toujours).
    Je mettrais un bémol sur la partie asiatique dont je me permet de parler avec ma toute petite expérience terrain. Certes la Chine est sortie de l’extrême pauvreté où l’avait laissée Mao, cependant on a dans ce pays un exemple de « capitalisme de connivence » dirigé par le parti communiste… qui fonctionne. Il ne s’agit en aucun cas de liberté, mais de dirigisme et planification. La corruption, du moins sur les marchés où je sévis, est omniprésente. Et étonnamment les résultats économiques sont plutôt très bons… A observer donc pour comprendre.

    Petite question technique : on la voit où la liste des adresses des abonnés sur wordpress?

    Merci pour tout.

    Philippe

  5. Nous héritons aujourd’hui d’un pays surendetté, au bord de la cessation de paiement, incapable de se protéger des attentats qui nous menacent, et gangréné par un chômage structurel destructeur. Quant à la croissance économique, elle n’a aucune chance de revenir durablement tant que nous nous accrocherons au mythe illusoire de la relance keynésienne par la consommation, potion que tous les grands pays, qui ont retrouvé le chemin de la croissance, ont depuis longtemps abandonné. Titanic continue de foncer sur l’iceberg.

  6. A Nathalie MP. Madame, votre article sent bon la pensée unique mondialiste. Vous écrivez « Très vite il est apparu** que le protectionnisme et de façon générale toutes les limites imposées au jeu de la concurrence ne marchent pas ». Ou avez-vu cela ? Ce sont au contraire les pays qui protègent leurs intérêts économiques vitaux et leur production nationale, qui s’en réussissent le mieux économiquement (Japon, Corée du Sud, Argentine il y a peu, etc.) et ont un taux de chômage plus faible que les autres. Les faits, les chiffres et l’histoire vous donnent tort. A cet égard, vous qui vous vous revendiquez catholique, vous devriez plutôt vous inspirer de l’encyclique Rerum Novarum de Leon XIII qui condamnait certes le marxisme, mais qui condamnait aussi le capitalisme « sauvage » (dont est issu le libre-échange intégral). En outre, la lecture également des ouvrages de Maurice Allais vous ferait le plus grand bien.
    Cordialement.

    • « La pensée unique mondialiste » : Quel poncif ! Vous parlez comme Philippot et Mélenchon réunis ! C’est amusant venant que quelqu’un qui vit dans un pays où la part du public représente 57 % du PIB et où le chômage reste élevé à 10 % sachant qu’une part importante des emplois est financée par l’Etat.
      L’Argentine : à ma connaissance sa richesse est venue de sa capacité à vendre son blé dans le monde entier, pas du protectionnisme. Ensuite, les politiques socialistes et le capitalisme de connivence avec l’Etat (qui n’a rien à voir avec le libéralisme) l’ont tuée.
      Quant à Rerum Novarum, c’est précisément une encyclique emprunte de liberté qui rejette nettement le collectivisme et qui reconnait le principe de la propriété privée.
      Je crains que vous ne confondiez le libéralisme garanti par un Etat de droit et le capitalisme de connivence et son lot de corruption, concurrence faussée, rentes et passe-droits, c’est-à-dire cette République des copains et des coquins dont tous les régimes socialistes à divers degrés donnent le regrettable exemple (voir comment nos entreprises d’Etat fonctionnent si merveilleusement !)

  7. A Nathalie MP. A propos de l’Argentine, vous êtes dans l’erreur. Ce sont justement les Kirchner qui ont rétabli une bonne situation en Argentine. Malheureusement, vos amis ultra-libéraux revenus au pouvoir vont encore tout gâcher. En ce qui me concerne, à votre différence, c’est que moi je m’inscris dans la pensée de Léon XIII et que je soutiens un « capitalisme social », alors que vous, vous soutenez un capitalisme « sauvage ».

  8. A Nathalie MP. Je persiste et signe.
    Il y a eu, sous la présidence Kirchner, une grande réussite de l’Argentine qui a réussi à relancer son économie (après avoir commis l’imprudence de d’arrimer sa monnaie au dollar sous les gouvernements précédents) , en protégeant son marché et ses industriels de l’anarchie commerciale (à la manière des pays asiatiques). Le bilan de ces douze années reste largement positif, avec la sortie du pays de l’impasse néolibérale et du redressement de son économie (qui ne peut être expliqué seulement par l’agriculture, qui pèse environ 10% du PIB, quand le PIB par habitant a doublé sur la période). Ce pays a réussi à réduire nettement les inégalités, le chômage et la pauvreté. Qu’en est-il désormais ? Le résultat d’un an de pouvoir de Macri, est une inflation de quasiment 40 % et des factures d’eau, d’électricité et de gaz augmentées. Quant à vos accusations de corruption envers les Kirchner, vous vous gardez bien de dire que ce fut le cas également de leurs prédécesseurs (ce que je ne justifie pas, bien évidemment.)

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