Vargas Llosa : Voyage intellectuel du marxisme au libéralisme

Replay du 26 octobre 2019 : De nombreux pays d’Amérique latine, Chili et Pérou notamment, ont connu depuis 30 ans un décollage humain spectaculaire via le chemin de l’économie de marché et des échanges commerciaux. La pauvreté a beaucoup régressé, mais pas encore assez. Au moment où le doute s’installe (au Chili ces derniers temps) sur les capacités du libéralisme à aller jusqu’au bout dans l’émancipation, je vous propose de suivre à nouveau le « voyage intellectuel » de Mario Vargas Llosa du marxisme au libéralisme et de réfléchir à ce que signifierait le chemin inverse.

Je pars jeudi (edit : 2016) pour un voyage de huit jours au Pérou (mais le blog continue !) C’est un petit événement personnel que j’attends avec impatience et enthousiasme car j’ai découvert le Pérou il y a exactement 32 ans et je n’y suis jamais retournée depuis. En 1984, just married, Cri-cri et moi nous envolions vers Lima pour dix-huit mois, lui comme coopérant affecté à la chambre de commerce franco-péruvienne, et moi dans ses bagages.

A l’époque, un coopérant qui allait de la France au Brésil vivait un dépaysement incroyable. Et quand, au cours de ses voyages sur le continent latino-américain, il parvenait finalement au Pérou, il confessait revivre pour la seconde fois un dépaysement de la même amplitude.

Depuis, le Pérou a beaucoup évolué, dans le sens de la stabilité, de l’ouverture et de l’échange. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a été divisé par plus de deux, passant de 58 % à 23 % pour une population évoluant aux mêmes dates de 27 à 30 millions d’habitants. Le PIB a cru de 67 à 209 milliards de dollars, et la croissance a été soutenue (5,8 % en 2013, et 3 % en 2014). La dette publique représente 23 % du PIB et le déficit public 2,1 %.

J’aurai sans doute l’occasion de reparler de tout ceci dans un article spécifique. Mais je peux déjà dire que ni le Sentier lumineux (groupe terroriste communiste tendance Mao) ni des expériences de type Venezuela ou Cuba ne sont à créditer pour ces résultats appréciables.

Pour le moment, plongée dans mes souvenirs, je me rappelle un premier contact étrange, mélange de malaise et de curiosité. Je me rappelle les bidonvilles continus entre l’aéroport et le centre de Lima, je me rappelle les attentats du Sentier lumineux dont l’une des actions préférées consistait à plonger régulièrement la ville de Lima dans le noir totalJe me rappelle Jean-Paul II et ce million de personnes entrées presque une à une par une seule porte dans le calme et la patience pour assister à une messe célébrée par le Pape dans l’hippodrome de Lima.

Je me rappelle le choc ressenti quand j’ai vu se déployer pour de vrai d’un seul coup sous mes yeux la carte postale bien connue et pourtant extraordinaire de Machu Picchu. Je me rappelle en souriant ma surprise de découvrir des poules et des petites chèvres maigrelettes piailler et se débattre dans les porte-bagages en filet d’un avion en partance pour un vol intérieur.

Je me rappelle aussi que c’est là-bas que j’ai découvert Jean-François Revel, ses idées libérales, son écriture intelligente et pince-sans-rire. Il tenait une chronique dans Le Point, seule publication en français disponible de façon régulière à la chambre de commerce.

Et je me rappelle enfin que c’est là-bas que j’ai découvert Mario Vargas Llosa, d’abord comme romancier, plus tard comme homme politique passé du marxisme au libéralisme. C’est une coïncidence, mais il se trouve que Jean-François Revel contribua beaucoup à l’évolution de ses idées politiques et économiques.

Mario Vargas Llosa, né au Pérou en 1936, est aujourd’hui un écrivain célèbre, traduit et honoré dans le monde entier. En 2010, il a reçu le prix Nobel de littérature pour « sa cartographie des structures du pouvoir et ses images acérées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de ses échecs. » Même en France, où les professions de foi libérales sont toujours tenues pour suspectes, il est entré cette année dans la bibliothèque de La Péiade, devenant ainsi le 17ème écrivain, et le premier étranger, à bénéficier de cet honneur de son vivant.

Au terme d’un voyage intellectuel fécond commencé du côté de chez Castro, Mario Vargas Llosa en est venu à détester toute forme de collectivisme. Dans Les enjeux de la liberté (1991)*, il insiste notamment sur l’importance de la propriété privée. Dans son collimateur, les « pays mercantilistes d’Amérique latine » ou les pays de l’ex-URSS, dont l’apparente liberté économique n’est que corruption et exaction d’une minorité privilégiée aux dépens de la société :

« La liberté de commercer et de produire ne sert à rien (…) sans un ordre légal strict qui garantisse la propriété privée, le respect des contrats et un pouvoir judiciaire honnête, capable et totalement indépendant du pouvoir politique. »

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Mais bien au-delà de la seule application économique, c’est la place intégrale de l’individu dans le monde, ses libres choix, qu’il veut défendre. Au détour de son discours de réception du prix Nobel à l’Académie de Stockholm intitulé « Éloge de la lecture et de la fiction » (à lire, passionnant), il confie :

« Je déteste toute forme de nationalisme, d’idéologie – ou plutôt de religion – provinciale, aux idées courtes et exclusives, qui rogne l’horizon intellectuel et dissimule en son sein des préjugés ethniques et racistes, car elle transforme en valeur suprême, en privilège moral et ontologique, la circonstance fortuite du lieu de naissance. »

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« La circonstance fortuite du lieu de naissance. »
Dans la France d’aujourd’hui, dans l’Europe d’aujourd’hui, confrontées au terrorisme islamiste totalitaire de Daesh, aux vagues de réfugiés et de migrants en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient, cette phrase, l’ensemble de la citation, donnent douloureusement à réfléchir. Combattre le terrorisme (en ce moment-même une opération conjointe Irak, Kurdes, coalition occidentale est lancée pour reprendre le bastion islamiste de Mossoul), refuser tout système totalitaire, oui. Croire faire cela en limitant ses horizons sur la base de préjugés, non.

Dans un entretien accordé en octobre 2014 à Contrepoints, Vargas Llosa réitérait ses craintes à l’égard de tout enfermement national, rappelant que le nationalisme est aussi un collectivisme :

« Qui aurait dit, malgré toutes les catastrophes que le nationalisme a provoquées (…) que le nationalisme réapparaîtrait un jour ? »

« Quand il y a une crise, il y a ce que Popper appelait le retour à la société tribale, c’est-à-dire à cette forme de protection collectiviste, à cet enfermement. »

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Mais au tout début du voyage, il y avait Cuba. Toujours dans son discours de réception du Prix Nobel :

« Dans ma jeunesse, comme maints écrivains de ma génération, j’ai été marxiste et j’ai cru que le socialisme allait être le remède à l’exploitation et aux injustices sociales qui accablaient mon pays, l’Amérique latine et le reste du tiers-monde. »

Vargas Llosa raconte lui-même (voir vidéo en fin d’article) qu’ayant grandi dans des pays très pauvres et très inégalitaires, il s’est trouvé « naturellement » attiré par le communisme. Fervent lecteur, il a tout d’abord découvert un écrivain communiste allemand qui racontait ses luttes pour les opprimés dans le contexte du régime nazi.

Aussi, parvenu à l’âge d’accéder à l’université, il refuse l’université catholique, choix habituel des familles de son milieu, pour rejoindre l’université San Marcos, là où allaient les Péruviens de condition inférieure et « los cholos » (terme péjoratif pour désigner les indiens). Bref, il va à San Marcos « pour devenir communiste » ! Il se trouve qu’en 1948, le Pérou est devenu une dictature militaire sous la férule du général Odría. Les étudiants communistes de San Marcos subissent une répression terrible, de quoi conforter quelques convictions marxistes-léninistes.

Mais Vargas Llosa ressent cependant très vite le dogmatisme de plomb qui domine les convictions. Il aime lire Gide, Les Nourritures terrestres par exemple. Or Gide est détesté des communistes. En 1936, dans Retour d’URSS, il a eu l’abominable audace de décrire la déception qui fut la sienne après un voyage dans ce pays. Donc Vargas Llosa est traité de « sous-humain » par un camarade en raison de ses lectures douteuses. Il quitte alors le groupuscule auquel il appartenait, mais reste proche des idées gauchistes de Sartre et Merleau-Ponty.

En 1959 à Cuba, la défaite de Batista et la prise de pouvoir de Fidel Castro relancent chez les jeunes Sud-américains l’espoir de voir s’établir le « socialisme dans la liberté ». En novembre 1962, lors de la crise des missiles de Cuba, Vargas Llosa est envoyé à La Havane par la télévision française pour laquelle il travaille comme journaliste. Il est enthousiasmé par la générosité, la solidarité, les grands principes altruistes qu’il voit partout ! Il sait qu’il y a des petits problèmes, mais il les juge mineurs par rapport à l’espoir soulevé.

Puis en 1966, basculement. Le régime castriste crée les UMAP, c’est-à-dire des Unités d’appui à la production, en fait des camps de concentration pour dissidents, criminels de droit commun et homosexuels. Il rencontre Castro, lui fait part de sa perplexité, mais ne reçoit aucune réponse. A partir de là, Vargas Llosa se demande avec angoisse s’il ne s’est pas laissé « abuser par son propre enthousiasme. »

La même année, il se rend pour la première fois en URSS à l’occasion d’une commémoration de l’oeuvre de Pouchkine. Cette expérience de deux semaines est la pire déception politique qu’il ait jamais connue. Il découvre que lui, invité par la Nomenklatura, pouvait entrer à volonté dans les restaurants, tandis que les gens ordinaires faisaient la queue pour tout. Il découvre que pour aller de Moscou à Léningrad il faut un visa, il découvre l’assignation à résidence, il découvre que la traduction de son livre est expurgée, etc.

C’est à ce moment-là qu’il décide que dorénavant, pour lui, le communisme, c’est fini ! L’oppression subie par son ami le poète cubain Padilla, accusé d’être un agent de la CIA et forcé de s’excuser publiquement, le renforce dans ses cheminements vers les idées libérales. D’abord, il se sent seul, mais il découvre rapidement Raymond Aron, Jean-François Revel, Karl Popper et bien d’autres :

« Ces maîtres furent un exemple de lucidité et de hardiesse quand l’intelligentsia de l’Occident semblait, par frivolité ou opportunisme, avoir succombé au charme du socialisme soviétique ou, pire encore, au sabbat sanguinaire de la révolution culturelle chinoise. » (Discours de réception du Nobel)

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Depuis, Mario Vargas Llosa se consacre à démystifier les idées de socialisme, de collectivisme et d’étatisme, incapables de créer véritablement de la liberté et de la prospérité. A l’inverse, il constate que c’est grâce à l’apport de la démocratie et du libéralisme que les pays d’Amérique latine les mieux placés aujourd’hui sont sortis des dictatures militaires, des politiques économiques populistes, de la pauvreté et de l’injustice sociale. Sur le plan politique concret, il s’est présenté aux élections présidentielles péruviennes en 1990, mais a été largement battu.

La vidéo ci-dessous présente une conférence donnée en 2013 par Mario Vargas Llosa à l’initiative de l’Institut économique de Montréal. Il nous raconte son « voyage intellectuel du marxisme au libéralisme. » (en anglais – très compréhensible, 59′) :


* Lu dans Pulp Libéralisme de Daniel Tourre, dans la préface de Damien Theillier, Editions Thulys, 2012.


mario-vargas-llosa-2013-afpIllustration de couverture : Mario Vargas Llosa, né en 1936 au Pérou, écrivain lauréat du Prix Nobel de Littérature en 2010 et homme politique libéral. Photo AFP 2013.

5 réflexions sur “Vargas Llosa : Voyage intellectuel du marxisme au libéralisme

  1. Rien de mieux, pour tout homme, grand ou petit, que de confronter ses idées, ses espoirs, avec la réalité des faits.
    La plupar des hommes, ou plutôt enfants, naîssent et grandissent avec une vision de l’injustice qui les poussent fatalement vers le marxisme. Il leur revient alors de confronter cet idéal avec le résultat. Et c’est là que l’on remarque ceux qui veulent grandir et ceux qui se réfugient dans un idéal fantasmé.
    Pour ma part, je pense que la vie familiale reflète un fonctionnement proche du communisme (le ou les adultes produisant selon les besoins de tous) et c’est ce « paradis perdu » qui maintiendrait la croyance dans le Grand Soir.
    Lire et relire Revel, Vargas Llosa, c’est grandir un peu plus.

  2. @ Calvin : certaines idéologies sont tenaces, même confrontées à des résultats effroyables. Toutes les excuses les plus capillo-tractées deviennent valables. Il est agréable de rester enfant, pour reprendre votre comparaison qui est tout à fait juste.
    Pour ma part, je n’ai jamais eu ce penchant de trouver la justice à gauche : comme je l’expliquais à Pheldge il y a peu, j’ai eu au lycée un professeur de physique ouvertement communiste (excellent prof du reste) qui était tellement sectaire qu’il ne supportait pas de me mettre les bonnes notes que je méritais : systématiquement il « oubliait » de corriger mes copies au-delà de la première page. Mon crime : appartenir à une famille bourgeoise.
    J’habitais Mâcon à l’époque, Mâcon qui fut alors le théâtre, c’est le cas de le dire, d’une poussée de sectarisme assez ridicule : un malheureux metteur en scène, plutôt « de gauche » mais ça ne lui a servi à rien, s’était mis dans la tête de monter « Hernani » de Victor Hugo. Aussitôt, levée de boucliers à la mairie socialo-communiste : pièce bourgeoise etc… On croit rêver !
    (Les années 70 étaient très politisées, et l’école, les théâtres, les MJC étaient de grands lieux de la bataille.)

    @ Béatrice @ Emma : merci beaucoup !

  3. « Le nationalisme est aussi un collectivisme. »

    Oui, et c’est un bon collectivisme, contrairement au collectivisme socialiste. C’est un peu ça, le problème, avec les « préjugés », comme vous dites : ce sont toujours ceux des autres.

    L’homme est un animal social, et aucune idéologie, de quelque couleur que ce soit, ne pourra éradiquer ce fait. Cela fait partie de la nature humaine.

    La collectivité nationale est une production naturelle de la nature humaine, de même que les collectivités raciales, les collectivités religieuses, la collectivité des joyeux boulistes de Tartempion-en-Bouzerches, et le collectif que vous formez avec votre mari dont vous venez de nous expliquer la réalité et le fonctionnement.

    Il faut donc prendre garde à ne pas réflechir uniquement par réaction. Il est bel et bon que Mario Vargas Llosa soit devenu libéral par réaction à ses propres idées communistes, et à la réalité du communisme véritable telle qu’elle lui est apparue.

    Il est funeste qu’il laisse sa nouvelle idéologie prendre le dessus, et lui dicter, à lui, le privilégié, l’écrivain international, l’homme capable d’être reçu dans tous les salons de la planète sur un claquement de doigts, de nouveaux préjugés à l’effet desquels il serait « raciste » de vouloir cultiver son identité nationale, sa race, ses coutumes, sa religion, la mémoire de ses ancêtres, et de les protéger contre une immigration de masse de populations hostiles et inassimilables.

    J’aimerais bien savoir ce que deviendrait la cabine téléphonique libérale française, si les musulmans, les Africains ou les Chinois prenaient le pouvoir dans le pays, eux qui montrent, jour après jour, à quel point ils sont étrangers, et même résolument hostiles, aux idées libérales.

    Les principes philosophiques, moraux, économiques et politiques ne sont pas seulement des mots sur du papier ; ils s’incarnent chez les hommes. Ce n’est pas parce qu’un Mario Vargas Llosa, infime poussière d’exception parmi la masse humaine, a pu, individuellement, passer du communisme au libéralisme, que des nations entières, des races entières, des religions entières peuvent abandonner des siècles voire des millénaires de leur identité la plus profonde.

    La race, c’est la famille élargie. La race, c’est le mot dont on usait il n’y a guère plus d’un siècle pour parler de la nation. La race française, la race allemande étaient des expressions dont tout le monde comprenait la signification, sans avoir besoin pour cela d’appeler au secours SOS Racisme ou je ne sais quel prix Nobel de littérature.

    Notons, une fois de plus, que le prétendu « anti-racisme » est toujours à sens unique. Ce sont toujours les Blancs qui sont sommés de tenir leur « racisme » en laisse. Toutes les autres races sont encouragées à chanter le péan de leur identité raciale, et d’en réclamer les dividendes sonnants et trébuchants en matière de finance et de pouvoir — aux Blancs, bien entendu.

    Le « racisme » consiste, pour les Blancs et pour eux uniquement, à s’opposer à l’immigration de masse des autres races. Comme le trahissent à l’évidence les pancartes de manifestants curieusement auto-proclamés « anti-racistes », manifestant leur chagrin, en Angleterre, à la suite de la mort de 39 immigrés illégaux dans un container frigorifique, il y a quelques jours :

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-7611815/Candlelit-vigils-held-London-Belfast-remember-39-Chinese-migrants-died.html

    « Les frontières racistes tuent ». « Luttons contre le racisme. Les migrants et les réfugiés sont bienvenus chez nous. Battez-vous contre l’austérité, pas contre les migrants. »

    Le tout avec les petites bougies de rigueur chez les gauchistes larmoyants. Tout est la faute à « l’austérité » : voilà qui trahit son socialiste à cent mètres.

    Même les frontières peuvent être racistes, maintenant ! Les frontières, les mathématiques… tout ce qui fait l’identité blanche, occidentale, chrétienne est « raciste ». On a bien compris le message.

    Peu importe que la plupart de ces morts soient chinois, selon les autorités, et qu’on apprenne maintenant qu’un certain nombre étaient sans doute, aussi, vietnamiens. Dont au moins un serait passé par la Chine. Peu importe qu’ils soient victimes de gangs de passeurs extrêmement organisés et lucratifs.

    Peu importe que le trafic des immigrés illégaux chinois vers l’Europe et les Etats-Unis soit largement organisé par des… Chinois, et même des Chinoises (comment ? les femmes ne sont pas, uniformément, de douces et gentilles victimes ?). Sister Ping, chef de la mafia des Snakeheads, est morte en 2014 dans une prison du Texas. Elle avait été condamnée à 35 ans de prison pour avoir introduit 200 000 immigrés clandestins aux Etats-Unis, à elle seule, depuis les années 80 :

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-7615547/Police-bloody-handprints-freezing-coffin-39-migrants-died.html

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-7610865/PAUL-BRACCHI-reveals-ruthless-criminal-gangs-exploit-Chinas-poor.html

    Ces criminels enferment leurs clients dans des containers au départ de la Chine, puis les réduisent en esclavage une fois arrivés à destination (s’ils survivent) : prostitution forcée, travail forcé dans des ongleries ou dans l’agriculture, racket des familles restées au pays…

    Donc je ne comprends pas bien : ce sont les Chinois qui sont racistes à l’égard des Chinois ? Ou ça va encore être notre faute, comme d’habitude ? On est de sales racistes islamophobes d’extrême-droite, à moins qu’on ouvre les portes de nos pays de 67 millions d’habitants aux 1,4 milliard de Chinois ? Les prostituées chinoises viennent faire le travail que les Françaises (ou les Birtanniques) ne veulent pas faire ? C’est bien ça, la profonde sagesse libérale du grand prix Nobel Marias Vargas Llosa ?

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