Présidentielle 2017 : J’aime bien la politique, mais là …

contrepoints-2Il est assez étourdissant de se dire que passé le printemps, la France aura scellé son sort pour cinq ans supplémentaires. L’élection présidentielle de 2007 avait soulevé un vrai enthousiasme (la participation fut de 84 %) car on avait hâte de sortir de l’immobilisme chiraquien. Celle de 2012 a généré un vrai suspens politique : la gauche laminée en 2002 allait-elle revenir au pouvoir ? Qu’attendre de celle de 2017 ? J’aime la politique, mais là … Ni nouveauté, ni suspens (♣), ni débat de fond (♠).

♣ On aura Hollande (le sortant), ou Sarkozy (le sortant d’avant), ou Juppé (un ancien apparatchik de Jacques Chirac, le sortant d’encore avant) ou Le Pen (ah là, on pourrait croire qu’il y a du nouveau, mais non, on est bien toujours dans l’étatisme, j’en ai parlé ici et ). Aventurons-nous plus loin : on aura Juppé ou Le Pen. Et encore plus loin : on aura Juppé. Je prends des risques, mais c’est bien ce qui se profile aujourd’hui. Et dans ce cas, ainsi que l’analysait audacieusement h16 hier, attention danger !

Quand je me suis interrogée sur les deux candidats qui accéderaient au second tour, j’ai abouti à Juppé Le Pen ou Sarkozy Le Pen. J’en avais conclu que si la gauche voulait se hisser au second tour, il faudrait qu’elle abatte d’abord Juppé qui jouit d’intentions de vote à hauteur de 30 % au premier tour, tandis que Sarkozy n’est qu’à 20 % (à la louche), ce qui rendrait la tâche du candidat socialiste plus facile. Or depuis, tous les coups, toutes les tentatives de déstabilisation, se concentrent sur Nicolas Sarkozy.

Au début du mois, le parquet a demandé son renvoi en correctionnel dans le cadre de l’affaire Bygmalion. L’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007 revient sur le devant de la scène avec un document beaucoup plus crédible que le précédent (il y est question de 6,5 millions d’euros et non plus 50, pour une campagne dont le montant fut de 21 millions environ). Enfin, Patrick Buisson, son ex-conseiller et inspirateur d’un discours proche de celui du Front national, vient de sortir un livre, La cause du peuple, dans lequel il brosse de lui le portrait peu attrayant d’un sociopathe exhibitionniste et calculateur de court-terme, au moment où il prétend se faire réélire par les Français.

Ajoutons à tout cela que récemment, certains électeurs socialistes, déçus de François Hollande ou simplement inquiets de ne pas voir la gauche parvenir au second tour, ont fait part de leur intention de participer à la primaire de droite pour soutenir Juppé. Comme il s’agit d’une primaire ouverte, c’est très simple, une carte d’électeur, 2 euros et une petite signature suffisent. En 2017, le bulletin Juppé pour contrer Marine Le Pen leur resterait moins en travers de la gorge que le vote Sarkozy.

Au vu de tous ces éléments adverses qui sont venus obscurcir l’avenir présidentiel de Nicolas Sarkozy d’un seul coup, on en vient presque à se demander si l’inquiétude de quelques militants quant à l’absence de la gauche au second tour n’est pas, en fait, définitivement actée par le Parti socialiste lui-même en personne. Ayant perdu tout espoir de faire gagner Hollande, dont le « ça va mieux » vient de subir une nouvelle fissure profonde avec la publication des mauvais chiffres du chômage à fin août, il se ménagerait ainsi le candidat de droite le plus acceptable aux yeux de la gauche. Un candidat de droite qui a de plus annoncé qu’il ne ferait qu’un mandat. La frénésie à faire front contre Nicolas Sarkozy me parait incompréhensible autrement.

juppe-partoutDu côté des sondages pour la primaire de droite, Nicolas Sarkozy a aussi de quoi faire grise mine. Alors qu’il semblait combler en partie son écart avec son principal rival en début de mois, alors qu’il affichait sa confiance dans le fait qu’il allait gagner les primaires, il reperd du terrain tandis que Juppé progresse. Selon un sondage Sofres publié mercredi dernier, Juppé  serait à 39 % et Sarkozy à 33 %. Les autres candidats sont loin derrière (Le Maire 13 %, Fillon 8 %, NKM 4 %). Au second tour, Juppé l’emporterait avec 59 % des voix. Sarkozy resterait dominant chez les sympathisants LR, tandis que 90 % des sympathisants UDI ou Modem se reporteraient sur Juppé.

Et voilà qu’Hervé Mariton, confronté à des invalidations de parrainages, a rejoint Juppé. Drôle d’attelage. Sur le strict plan des idées, c’est-à-dire une certaine dose de libéralisme économique associée à une position plus conservatrice sur le plan sociétal,  je l’aurais vu aller vers Fillon. Mais il reproche notamment à ce dernier ses proximités avec la Russie de Poutine (moi aussi). Il prétend de plus avoir l’assurance de pouvoir continuer à défendre ses idées, libérales d’une part et anti-GPA d’autre part, dans l’environnement Juppé. Son poids politique est cependant tellement faible qu’il y a peu de chance qu’il parvienne jamais à infléchir le tropisme « pour un Etat fort » d’un Juppé qui se dit « libéral, social et gaulliste » (comprendre étatiste) et qui reçoit en quelque sorte la bénédiction du Parti socialiste.

Les jeux ne sont pas faits, mais on est clairement arrivé à la saison des évaluations, des négociations et des fusions en vue des primaires et de la présidentielle. N’oublions pas non plus les élections législatives qui vont suivre, et, peut-être encore plus important pour les carrières des « petits » candidats, la nomination ultérieure d’un premier ministre et la formation d’un gouvernement. Dans cette perspective, tout le monde a regardé de près les sondages et a cherché le « mieux-disant numérique. » D’aucuns appellent ça retourner sa veste pour aller à la soupe.

♠ Beaucoup d’activité de ce côté-là, donc. Par contre j’ai beau m’intéresser à la politique, j’ai du mal à voir où se situe le débat national sur l’avenir du pays. On parle de l’élection présidentielle. Comme le disait François Hollande à juste titre, – et j’aime bien le citer car c’est peut-être la seule chose bien qu’il ait jamais dite (sans se l’appliquer, ne rêvons pas) :

Ce qui fonde un projet de société, c’est le moment de la campagne présidentielle où le candidat affirme son projet et reçoit du suffrage universel l’autorisation de le traduire. (FH lors d’un débat Le Monde sur la réforme de la France, 2008)

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Refaisons la liste de quelques sujets de fond : le chômage est au plus haut, la croissance est en panne, la dette publique continue d’augmenter et frôle les 100 % du PIB, le poids de l’Etat dans tous les domaines d’activité pèse sur la France par ses prélèvements financiers toujours plus élevés et par ses réglementations aussi abondantes qu’ubuesques, le budget 2017 que viennent de nous concocter les deux acrobates de Bercy « fragilise la trajectoire des finances publiques à compter de 2018 », l’éducation nationale est abandonnée à l’idéologie du pédagogisme et du « vivrensemble » réunis, l’ascenseur social est complètement en panne, les jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à quitter la France, la cohésion sociale est mise à mal et les Français, inquiets et tétanisés par un avenir sans perpectives, se regardent en chiens de faïence. Au pays du « vivrensemble » triomphant, la défiance domine.

Le terrorisme islamiste, plaie mortelle soudain ajoutée à tous les renoncements des 40 dernières années, est combattu avec une négligence coupable par le gouvernement et instrumentalisé à des fins électorales par l’opposition de droite la plus identitaire. Comme si on allait combattre le terrorisme avec la loi Renseignement qui surveille tout le monde tandis qu’un individu fiché S porteur d’un bracelet électronique se balade et assassine à sa guise. Comme si on allait combattre le terrorisme en interdisant à une poignée de femmes musulmanes de porter des burkinis sur les plages !

Et que nous disent nos hommes politiques ? Quel est le grand projet de société qui va vraiment briser nos chaînes, celles de la course folle vers toujours plus de protections et de réglementations, vers toujours plus d’impôts et de charges ? Ils nous disent « nos ancêtres les Gaulois », ils nous disent « camp naturiste à Paris », ils cherchent le buzz et font assaut de petites phrases et d’éléments de langage.

Et parmi les éléments de langage, l’Etat, toujours l’Etat, auquel il faut redonner un rôle, comme s’il n’avait pas déjà tous les rôles  :

En se faisant à nouveau stratège, acteur et fédérateur, l’État doit construire un nouvel élan, un élan partagé. (Alain Juppé 2017, rubrique Culture)

« Elan partagé », comme c’est beau ! Et puisqu’on en parle, vous avez visité le site de campagne d’Alain Juppé, notre grand homme de la présidentielle ? Je vous le conseille, ça ne vous retardera guère tant c’est léger. A moins de deux mois de la primaire, certains chapitres sont d’une maigreur affligeante. Celui qui traite des comptes publics fait à peine 12 lignes. Il est chapeauté d’une grande déclaration :

« Il faudra remettre en cause le périmètre d’intervention de l’Etat, ne plus tout demander à l’Etat. »

Là encore, de quoi parle-t-on ? Quels secteurs précisément seront affectés par la remise en cause du périmètre ? Pas la Culture, manifestement. Pour Juppé comme pour d’autres candidats, l’objectif serait de ramener la dépense publique à 50 % du PIB en 2022, contre 57 % aujourd’hui. Avec la subtilité des baisses de dépense « en tendance », on y arrive sans problème en tablant sur une croissance de 1,5 % par an pendant 5 ans sans toucher aux dépenses publiques. Bref, c’est grandiose, c’est vague et pour les réformes structurelles, on verra plus tard.

Le chapitre sur la cohésion sociale serait plutôt vague et lénifiant. Exemple :

« Agir, c’est enfin changer notre regard sur les plus vulnérables, à qui nous devons tendre la main pour leur redonner toute leur place dans notre société. »

D’autres chapitres sont plus remplis, notamment tout ce qui concerne « Pour un Etat fort », c’est-à-dire le régalien, mais les formulations restent souvent générales et les projets de création de haut conseil de ceci et de code de cela abondent et surabondent.

Et je ne parle même pas du Front national, dont le programme économique pour 2017 n’est pas encore connu, mais dont on sait que celui de 2012, avec son horreur des « puissances d’argent », ses hausses brutales du salaire minimum et des pensions et son étatisme répandu partout, est une parfaite copie de ce que nous a fait Syriza en Grèce, et de ce qu’aimeraient faire Podemos en Espagne ou Mélenchon en France, modulo de moins en moins de différences sur la politique migratoire. Et dire que c’est dans ce parti rétrograde d’extrême-droite ou dans son pendant d’extrême-gauche que presque 40 % des Français pensent trouver une solution à nos malheurs !

Qui se décidera enfin à dire que notre Etat nous dévore, que l’Etat providence est en faillite financière, qu’il ne survit que parce qu’il consomme en permanence une énorme part des richesses créées par ailleurs. Que la protection qu’il nous procure est arrivée à un stade où elle nous masque la réalité : elle nous coule tous les jours un peu plus. Qu’il est illusoire de vouloir réformer un système à bout de souffle devenu complètement inadapté. Qu’il faut d’urgence passer à un autre modèle, à un modèle qui laisse à chacun la liberté de choisir ce qui lui convient ? Ni Hollande, ni Sarkozy, ni Juppé, ni Le Pen.

J’aime bien la politique, mais là …


elysee-2017Illustration de couverture : Palais de l’Elysée, Paris, résidence officielle du Président de la République. Photo : afp.com / Bertrand Guay.

31 réflexions sur “Présidentielle 2017 : J’aime bien la politique, mais là …

  1. Je vais faire « hurler » la France.
    N’ayez crainte, madame MP, le FN ne fera pas tout ce qu’il dit. Mais tout ce que les français « souhaitent ». Pas les « francheux » de l’UMPS.
    Concernant les prisons, le FN les « videra » on ne peut pas encore « accueuillir » 10 000 délinquants de plus chez « nous ». Logés, nourris et blanchis et maintenant « convertis ».
    Donc comme les soi disant « cathos » sont en nombre au FN, ils se contenteront de les « exfiltrer » en Terre ADELIE. A défaut sur l’ile de Pinkerton dans le Pacifique. Et les gardiens de l’administration pénitentiaire seront moins l’objet de menaces et « d’otagies ». Et nous pauvres français de souche descendants des gaulois, envahis par les Francs, les wisigoths, les ostrogoths et autres « saligauds », ne paieront plus les « prisons » qu’ils enflamment et dont le cartel UMPS veut loger dans les bâtiments neufs des « propriétaires bénéficiaires de nos camions-routes ». Souvenez vous de Balladur et de Sarkozy.
    Deux milliards d’économisés.
    Concernant les frontières. N’avez vous jamais pris « les camions-routes » dont la France s’enorgueillie de posséder le premier, le plus beau, le meilleur des réseaux autoroutiers d’Europe, et qui sont « envahis » par les camions « étrangers » qui ne font qu’y passer, mais qui nous laissent en France, leurs pollutions odorantes et visuelles la nuit quand on les double au niveau du pot d’échappement. Et plutôt que de « remettre » les portiques d’Ecomouv, le gouvernement s’emploie surtout à traquer le « chauffard routier et autoroutier ». Ca eut payé, et ça paie toujours, la chasse aux « zautomobilistes ». Pensez, 3000 morts sur les routes de France, mais 100 000 par pollution atmosphérique et 150 000 par cancer. Ajoutons les 50 000 morts par l’alcool. Donc, le FN essaiera, testera, mettra en place des mesures visants à limiter l’impact des camions zétrangers sur la santé, la sécurité, et l’économie des français. Il faudra sans doute, peut-être, surement, les immobiliser, les inspecter, les « ficher » et les « accompagner » à travers le beau pays qui est encore le mien et peut être encore le votre (Parisienne boboisante sans doute, 16ème ou 8ème arrondissement parisien). Par l’installation, d’un traceur GPS, ou et pourquoi pas d’un « commissaire » du peuple. Chômeur qui pour l’occasion accompagnera le camion et sa cargaison jusqu’à sa destination finale. Les « pays de l’est » le faisaient à une certaine époque, le FN, pourrait s »en inspirer. A quoi bon des « go fast » venant du Maroc, si un, un seul camion du royaume des croyants peut « approvisionner » la Région Parisienne de sa cargaison illégale. Cela « libérera » nos gendarmes autoroutiers, et les péages ne seront plus le lieue ultime d’une arrestation musclée digne d’un film policier.
    Et le chômeur, retrouvera une « utilité » sociale, économique, culturelle, gastronomique. Et je vous fais grâce des « applications » qui naitront dans nos smart phones, pour gérer les « déplacements » de ce nouveau « commissaire au peuple » dont la gauche affublera ce « presque plus chômeur ».
    Le FN, fera ce que les français de mauvaises volontés veulent. S’il faut faire apprendre, à lire, à écrire, à compter, le FN fera « appel » aux papy et au mamies qui en ont marrent de voir les descendants inculques, formés par des bataillons de « froussards de la ripouxblique ». Et il coutera moins cher à la Nation, d’embaucher les vieux pour cette mission (lire, écrire, compter et chanter) plutôt que ces bac+3+4 et parfois +5 pour « torcher » notre progéniture.
    Le FN, fera ce que les français de mauvaises volontés veulent. Des emplois. Parlons en.
    En plus de « fermer » provisoirement les frontières pour sauvegarder l’emploi des français et éviter les vols par camions « étrangers » organisés, il « demanderont » aux établissements d’enseignements techniques, de France et de Navarre (n’est-ce pas monsieur Juppé), d’orienter leurs enseignements sur la création de bicyclettes électriques pour chaque écoliers. La gauche avait demandée aux élèves de cogiter sur le vivre ensemble après l’attentat de Charly, le FN va libérer l’énergie créatif de nos tétes blondes sur ces projets pratiques concernant le passage « conseillé » de la bicyblette « normale, traditionnelle, standard » en une bicyclette mouvée par l’énergie électrique qu’elle produira elle même. Ils (les ricains) sont bien allés sur la « lune » grâce à la puissance de leurs calculettes, on doit bien être « capables » de véhiculer des enfants, des parents, des salariés, des français moyens le plus souvent possible en vélo, construits, élaborés, distribués, commercialisés en France. Je vous fais grâce des « détails » (comme JLP) qu’il faudra mettre en place pour que ce projet de velopourtousfrançais, se concrétise. Vous n’avez pas connue, madame MP, les plans « informatiques, Calculs et autres energies » que nos dirigeants politiques qui sont la pour « prévoir », alors, laissez aux français de coeur, de souche ou de conviction, tenter de mettre en place, un projet « pratique, réel, peu couteux et améliorable suivant les régions ». Le vélo d’un montagnard savoyard, ne peut pas avoir les même contraintes que celui d’un landais, vous en conviendrait.
    Le FN, fera ce que les français de mauvaises volontés veulent. De la sécurité. En plus du « nettoyage » des prisons.
    Après l’orientation d’un nouveau concept de garde républicaine, on a appris (ceux qui surfent un peu dans la rubrique économie, sécurité de journaux de tendance floue politiquement parlant), que la DGA avait choisi d’équiper nos forces armées d’un fusil allemand. Au détriment d’un fabriquant français, ou belge ou autre. Ainsi, ceux qui veulent notre « sécurité » ont choisi un partenaire allemand pour satisfaire on imagine « le politique ». Quid des français et le Famas. A quoi sert de faire un carton à 2 kilomètres si l’ennemi est dèja dans nos villes, nos batiments, nos entreprises, et se balladent avec un bracelet et un couteau. Ce contrat d’armement arrivera en retard, car les DGA(sissiens), ne savent pas qu’en Allemagne, « qu’avant l’heure, c’est pas l’heure et après l’heure, c’est plus l’heure ». Ils font leurs heures et pis c’est tout.
    A quand le premier retard de livraison, parce que l’État français n’aura pas « honoré » son échéance. Souvenez vous de l’affaire des « Mistrals » gérée de main d’amateur par « Normal ».
    Le FN mettra dans un projet sécuritaire non pas 101 000 fusils d’assauts allemands mais référendum d’initiative populaire pour la mise en place dans la constitution d’un amendement comme celui N°2 aux USA. Et qu’Obama n’a pu « amender ». Et l’État FN si c’est lui, se « lavera » les mains en cas de « campagne anti française voire anti blancos ou anti-flics, dans les rues de ses citées perdues. Cherchez sur internet la « nouvelle » affaire de Sarkozy concernant l’emploi des motopoliciers à l’époque des révoltes étudiantes sous Chirac.
    J’aime bien la politique, mais là que vous dites, madame MP. C’est comme le slogan de la Sncf. Vous allez voir, ouvrez les yeux, et les oreilles. Le FN, fera ce que les français de mauvaises volontés veulent. De la LIBERTE. Suppression des chaines d’informations Nationales, cela fera 140€ dans l’escarcelle du français redevable à la taxe audiovisuelle dont vous savez très bien qu’elle est « couteuse » à récupérer.
    Le FN, fera ce que les français de mauvaises volontés veulent. De la LIBERTE de conscience. Puisque l’EN ne fait plus son devoir, à quoi bon « offrir » à nos enfants, le ravissement béat d’activités culturelles dont seuls les plus riches (Il n’aime pas les « riches » parait-il) peuvent s’offrir de part leurs parents « oublieux » qu’ils sont que la République les a instruits, cultivés, logés et nourris parfois. A quoi bon tout cela s’ils ne pourront JAMAIS apprécier à leur valeur les biens culturels de la France, dans ces musées, ses chateaux (l’Elysée sera donné à l’abbé Pierre) et autres bâtiments historiques si le ministère de l’EN, a fait faillite, et si le ministère Culturel endormissant se cache sur la chaine 27 de la Tnt.
    Le ministère de la Culture sera supprimé, cela fera 8 milliards d’économisés.
    Le FN, fera ce que les français de mauvaises volontés veulent. De la LIBERTE d’informations.
    Les chaines publiques seront mises en vente. Comme ils l’ont fait pour les fréquence du téléphone GSM.
    J’aime bien la politique, mais là, ça vous en bouche un coin. Et j’en ai « encore » dans mon carton.

    • « Parisienne boboisante sans doute, 16ème ou 8ème arrondissement parisien » : raté.

      Les Français de bonne ou de mauvaise volonté veulent plus d’Etat, Philippot veut plus d’Etat, Mélenchon veut plus d’Etat, et le programme du FN tel qu’il existe actuellement veut plus d’Etat. Si qq’un parle de libéraliser il ne s’agit jamais que de faire 2, 3 ajustements à la marge dans le cadre existant, Macron a montré le bon exemple. Alors rêvez tant que vous voulez, mais soyons clairs : Votre pub FN me saoule.

      • Ils ne feront pas tout ce qu’ils disent c’est certain. Mais ils feront ce que la base aura décidée de faire au début. Il s’agit juste pour les nouveaux, les purs, de trouver la « fenetre » de lancement possible des propositions patriotes pour certains, progressives diront d’autres dans leurs coin-coins, républicaines ailleurs.
        Comme les autres. Enfin, les anciens autres.
        Ah vous n’avez jamais « assisté » à la désignation de candidats d’un parti de progrès, il vous faudra le faire. Ce sont toujours les « vieux canassons » qui sont choisis, non désignés, en fait la désignation est déjà « actée » avant le vote des militants de base.
        Alors , le FN sera confronté à cette même problématique, sauf qu’il est « neuf » on dira, moins vieux que ces organisations pilleurs d’Etat.

    • @Gebe

      « Parisienne boboisante sans doute, 16ème ou 8ème arrondissement parisien »

      Quand, de toute évidence, on connait si peu Paris et les parisiens (pour info, les bobos exècrent le 16ème et le 8ème) il faut éviter les commentaires si long et surtout si peu aérés…

      Quand au FN, il ne fera rien de ce qu’il dit et rien de ce que veulent les Français car comme tous les socialo-étatiste il ne vit que par ou pour l’Etat. Il fera donc ce que font l’UMP et le PS depuis 35 ans c’est à dire spolier les Français.

      Il fera même pire car son programme économique est rempli de mesures déjà essayé ici ou ailleurs et qui ont déjà toutes échoué ici ou ailleurs.

      Le FN est à la politique ce que l’islam est à la religion.

  2. Ma chère Nathalie,
    « j’ai beau m’intéresser à la politique, j’ai du mal à voir où se situe le débat national sur l’avenir du pays. »
    Je peux, cordialement, vous guider (ne soyez pas fâchée);
    mais ce n’est pas facile tant l’hyperclass impose de se référer à la doxa officielle (l’idéologie dominante !) comme guide pour la réflexion !

    Nous sommes face à un challenge fondamental :
    – ou nous restons dans l’hinterland germanique (et l’€ ou NewDM) et la province prospère de la zone continuera à tirer les marrons du feu (je ne vous rappelle pas les chiffres) au détriment de la périphérie dont la France, qui est habituée à l’échelle mobile entre salaires et monnaie [certes, il s’agit d’une mauvaise habitude, mais contrarier les habitudes du peuple n’est pas facile !]
    – ou bien nous faisons Frexit !
    Evidemment, les partis officiels (UMPS) sont contre.

    Evidemment,

    • Mon cher René,
      La France n’a besoin de personne, ni de l’Allemagne, ni de l’UE pour faire n’importe quoi, toute seule comme une grande. Vous le reconnaissez vous-même : « certes, il s’agit d’une mauvaise habitude, mais contrarier les habitudes du peuple n’est pas facile ! »

      • Ma chère Nathalie, ne faites pas la naïve !
        les habitudes bien françaises à laquelle je fais référence (héritées d’une tradition « gauchiste » de type « toujours plus ») … a toujours imposé comme solution à nos politiques l’ajustement par la dévaluation monétaire !
        « La France besoin de personne, (…) pour faire n’importe quoi, toute seule comme une grande »; effectivement, elle n’a besoin de personne sous réserve d’être souveraine.

      • J’ai proposé ailleurs,
        « A aller dans le mur, autant que ce soit avec panache »
        Nathalie, vos convictions ne sont pas honteuses ! Mais les libertariens, dont vous, me semblent trop conformes à la pensée unique !
        Fraternellement votre.

    • Le frexit n’est pas une mauvais idée sauf que, compte tenu de l’État économico-social actuel de la France, c’est l’UE et l’euro qui font que nous ne ressemblons pas plus au Venezuela.

      Avant de pouvoir sortir de l’UE et de la zone euro sans retomber immédiatement au niveau de la Roumanie post-Ceausescu, il faudra changer beaucoup,beaucoup, beaucoup de chose…

      Ce n’est pas tant un problème de « souveraineté » qu’un problème d’incompétence de notre oligarchie d’énarques, d’élus et de fonctionnaires corrompus et ignares.

  3. La Grance pète plus haut qu’elle n’a le fondement.
    Les chiffres sont connus.
    Pas besoin de parti. Juste du bon sens pour se débarrasser a) des planqués et autres de cette pléthorique administration et autres députés etc. b) Alléger cette encyclopédique collection de brimades que certains appellent codes, décrets…

    En dehors de ces simples principes, on n’évitera aucun mur.

    • Béatrice, je comprends votre remarque. Je vous avoue que les élections qui viennent me posent à titre personnel un gros problème.
      Indépendamment de cela, dans le cadre de ce blog, compte-tenu de mes préférences libérales, il me semble que mon travail consiste à mettre en évidence les pesanteurs et les petits mensonges, les facilités, le langage automatique. Les candidats sont en campagne, il est normal de les mettre face à leurs contradictions pour pousser le débat le plus loin possible.
      (Mon audience n’est pas telle que je puisse faire la moindre différence, mais 1 blog + 1 blog + 1 blog + leurs lecteurs + etc… ça finira bien par instiller quelques idées nouvelles 🙂 )

  4. Puisque nous sommes dans le monde de César (décidément), les seuls projets que j’ai vus vraiment fructueux étaient menés par de petites structures, ou chaque individu suait au maximum de ses possibilités mais était directement et justement rétribué au moment du succès peu importe comment.
    Sachant qu’une grosse boite peut abriter de petites structures si certains échelons savent être autre chose que des rouages sans cervelle.

    Je ne vois pas comment la politique qui vous intéresse tant peut contribuer peu ou prou à cela, et je m’étonne que vous en soyez encore à ce genre d’interrogation. Ce n’est pas une classe politique qui fait prospérer un pays, on leur demande d’être à minima honnêtes avec nos impôts et de nous protéger (pouvoir régalien).

    Pas plus que le libéralisme qui vous est si cher, lequel immanquablement favorise l’oubli du contributeur pour récompenser le non-participant (souvent déjà nanti mais qui en veut toujours plus).
    Socialisme et libéralisme sont les deux faces d’une même pièce de monnaie que lorgnent les profiteurs.

    Cela marchait il y a 30 ans et plus car les managers avaient quelquefois une religion mais presque toujours une éthique, quelquefois inconsciente, héritée de ces fameuses racines chrétiennes que vous avez bien voulu reconnaitre, et non cette envie de faire du fric le plus vite possible par n’importe quel moyen. La prospérité est partie en suivant la sécularisation.

    C’est à peine caricatural.

    • Vous êtes comme M. Jourdain, vous faites du libéralisme sans le savoir !
      « Ce n’est pas une classe politique qui fait prospérer un pays, on leur demande d’être à minima honnêtes avec nos impôts et de nous protéger (pouvoir régalien) » Exact ! (sachant que nous protéger veut dire : nous protéger des atteintes aux biens et aux personnes).
      Par contre : « Socialisme et libéralisme sont les deux faces d’une même pièce de monnaie que lorgnent les profiteurs. » Je ne suis ni d’accord ni pas d’accord, je ne comprends rien, pour moi, ça ne veut rien dire.
      Il est possible que vous intégriez dans le libéralisme des éléments qui n’en sont pas tels que le capitalisme de connivence, la corruption Etat / grosses boites qui vivent des commandes de l’Etat etc…
      Je vais bientôt publier un texte, dont je ne suis pas l’auteur, mais que j’ai traduit. J’en ai déjà parlé. Il traite de la façon dont la libéralisation de l’économie indienne a fait émerger des opportunités pour des membres de la caste des intouchables en Inde, et les aide à sortir de la pauvreté. Donc à bientôt !

      • Je pense que vous m’avez compris, peu importe les idéologies en « isme » qui ne tiennent pas compte de l’humain, ou plutôt promettent les jours meilleurs sur la terre comme par magie sans se soucier de l’individu dans sa dignité. Ce n’est pas une affaire d’organisations mais de mentalités.
        Le libéralisme n’est pas la pire des choses, même si c’est vrai que des sornettes du genre  » l’égoïsme de chacun conduit par la satisfaction de son intérêt à un équilibre » ou le libertarisme cynique d’un Milton Friedman ne me font pas rêver. C’est simplement une idolâtrie de plus.
        Attendons donc la belle histoire des intouchables sauvés par la libéralisation de l’économie indienne. J’ai ma petite idée mais c’est juste de réagir sur le texte et non à priori.
        Ceci étant, vous avez le mérite de donner votre opinion d’une façon plus intelligente que la moyenne et le débat ouvert ne peut faire que du bien.
        Pour en revenir au sujet principal, il est manifeste que voter en 2017 pour un quelconque candidat ne fera pas grande différence, et qu’on nous ressert toujours les mêmes personnes et les mêmes soupes. Ne trouvez-vous pas que c’est biaisé? Et si oui à quoi l’attribuez-vous?

      • Cette phrase « l’égoïsme de chacun conduit par la satisfaction de son intérêt à un équilibre » ou d’autres sont à manipuler avec précaution. Ici égoïsme n’est peut-être pas le bon terme. Ou il faut lui donner une signification qui ne concerne que l’individu pas son désir d’annihiler les autres.
        Je préfère (Montesquieu Esprit des Lois 1748) « Il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers. » Vous vous livrez à vos activités, en toute liberté (à l’intérieur des droits naturels), vous achetez tel terrain, tel produit, vous embauchez telle personne, tout ça pas pour aller à la faillite, mais parce que vous pensez que votre affaire, votre activité, ne s’en portera que mieux. Vous êtes bien dans la recherche de votre intérêt, et ce faisant vous entraînez avec vous d’autres personnes qui vont trouver que c’est bien pour elles de vous vendre le terrain, que c’est bien pour elles de se faire embaucher etc.. Contrats, librement signés. Tous ces mouvements individuels ajoutés les uns aux autres forment une société qui se découvre prospère. La liberté est à la base. Vous savez mieux que personne ce qui est bien pour vous, et vous ne prétendez pas dire aux autres ce qui est bien pour eux.
        Il y a des escrocs, des malfaisants partout, et c’est pour ça que l’Etat est là pour faire respecter les droits naturels et les contrats.
        Dans un monde libéral, la charité existe. Elle vient directement des individus qui se prêtent assistance entre eux, ou qui s’organisent en groupes plus grands pour se consacrer à une cause ou une autre. Mais elle n’est pas indifférenciée sous le terme « solidarité » au sein d’un puits sans fond de dépenses publiques et d’impôts. Elle responsabilise, alors que la solidarité d’Etat, qui choisit ses causes, déresponsabilise. Vous avez certainement entendu la phrase « Avec tout ce que je paie en impôts, je ne vais pas donner en plus à … »

    • Évidemment présenté comme cela, tout le monde se rallie, sauf que c’est de l’angélisme (*). Et bien entendu qu’entre un état coercitif et dépensier et le contraire le choix est vite fait à moins d’être borné. Reste que chez les libéraux anglo-saxons, ceux que le monde a retenus (devinez pourquoi), l’égoïsme est bien présent dans le discours, voir revendiqué. Raison pour laquelle la passerelle entre libéralisme et libertarisme est naturelle (et souvent empruntée).

      Par ailleurs si le marxisme a été si populaire pendant tant de temps, c’est bien également parce que le discours de la lutte des classes sonnait juste chez une majorité de sans-rien qui voyait l’heure de la revanche. Laissez les hommes s’abandonner uniquement à leurs intérêts mondains, et vous débouchez immanquablement l’enfer sur terre.

      Pourquoi pas quelque chose qui ressemble à ce que vous décrivez, mais sans laisser une idéologie sans âme être l’unique règle du jeu sinon vous obtiendrez l’inverse. En conséquence vous avez besoin d’une morale reconnue par l’ensemble, dans laquelle les notions de justice dans le sens juste retour, et celle de respect (***) genre « ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse » (**) sont présentes.
      Les grandes nations ont d’abord été modelées par leurs systèmes de pensée et leurs mentalités, et non leurs règles économiques.

      * Même un Voltaire que surement vous admirez méprisait le peuple : «  » Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu’il soit instruit, il n’est pas digne de l’être ».

      ** Lors d’une discussion musclée avec un athée anticlérical nous étions tombés d’accord sur une morale minimale commune dans laquelle cet énoncé était central. La charité ne vient que bien après, sachant qu’il est déjà trop tard ; les personnes sont déjà enlisées dans leur détresse.

      *** Ou mieux d’empathie, ce qui devrait être compris par tout le monde en remarquant que beaucoup admettent que l’espèce humaine bien que faible a prospéré parce qu’elle s’occupait de ses plus fragiles.

      P.S : ne le prenez pas mal, mais vous avez la fâcheuse habitude de ne pas répondre à des questions directes (celles de mon précédant commentaire par exemple). Ainsi votre article, et toujours pour revenir au sujet central, s’il est juste au demeurant, plutôt que de faire un simple constat devrait se demander pourquoi notre société de moins en moins contraignante physiquement et moralement a dérivé vers cette « postdémocratie ».

      FIN en attentant votre nouvel article. Mais une réponse sur la « postdémocratie » serait bienvenue, sans doute ailleurs qu’ici car le sujet mérite plus que quelques lignes.

      • Je vois que vous cherchez un despote éclairé. Face à mon « angélisme » que proposez-vous ? De porter votre bonne parole, et la vôtre seulement, à tout plein de personnes « fragiles ». C’est fou le nombre de personnes « fragiles » que les autoritaires voient partout.
        La justice, c’est faire respecter la liberté, la propriété et la sécurité, c’est respecter la liberté de conscience, pas imposer une morale. Pourquoi auriez-vous plus de capacités de discernement moral que les autres? (Je ne parle pas des enfants que chaque famille éduque) Quant à la phrase de Voltaire, je ne l’admire nullement, bien au contraire. Elle est typique d’un dirigisme supérieurement satisfait.
        Le libéralisme, idéologie sans âme, égoïsme revendiqué : il faudrait prouver vos assertions. Le libéralisme redonne à chaque homme toutes ses capacités, et justement ne plaque pas un modèle sur la société. Où est l’idéologie quand on dit : laissez faire les hommes ? L’idéologie, c’est quand on dit : les hommes doivent faire comme ça ou comme ci. Ca, c’est vous.
        Donc en ce qui me concerne, c’est FIN globalement, car vous mettez un point d’honneur à véhiculer les mêmes clichés que le premier Mélenchon ou la première Polony venue.

      • Oui FIN et définitive, ne vous inquiétez pas. J’étais curieux mais j’ai eu la réponse à ma question sur votre psychologie.
        Vraiment très amusant de vous voir me traiter d’autoritaire alors qu’à chaque fois vous vous emportez et brisez dramatiquement en traitant l’autre de pauvre type. Faut apprendre à se contrôler.
        Quant à une logique de me voir chercher un despote éclairé à partir de mes propos, franchement même en cherchant personne ne trouvera.
        Récitez doucement vos mantras sur les libertés naturelles, cela devrait vous calmer.

  5. Pingback: Présidentielle 2017 : on prend les mêmes, on recommence | Contrepoints

  6. J’ai eu l’occasion récemment (le 17 septembre) d’écouter le discours de J.F Copé, qui est candidat même si vous ne le citez pas. Et je dois dire que son discours m’a très favorablement impressionné à de nos nombreux égards, et cela même si on lui fait trainer quelques casseroles qui ne semblent pas toujours justifiées, c’est le moins que l’on puisse dire.

    • Bonjour, et merci pour votre commentaire.
      Je n’en parle pas car il est à 1,5 % (comme Jean-François Poisson) dans le sondage que j’ai mentionné.
      Depuis mai 2012, Les Républicains (ex UMP) se sont surtout illustrés dans des luttes d’égos pour la prise du pouvoir à la tête du parti, par l’affaire Bygmalion, et puis …. et puis, pas grand chose sur le plan programmatique. Je pense que Copé reste définitivement associé à ces deux épisodes lamentables. Sa crédibilité politique auprès des Français s’en ressent nettement.

  7. C’est par abus de langage, et pour duper les gens, que l’on parle encore de présidentielles, surtout dans le cadre de la Ve république.
    Le président de qui ?, , Qu’est-il pour les Français ?;
    Il ne représente pas la culture française, il représente le multiculturalisme.
    Il ne représente pas les intérêts de la France, il représente les intérêts de l’UE et des USA
    Il ne représente pas les institutions françaises, il représente des organismes et des droits internationaux qui supplantent ou remplacent les institutions françaises.
    Il ne représente pas les Français, il représente une minorité qui aura voté pour quelqu’un par défaut et pour virer le précédent;
    En fait, pour les Français, il n’est rien.

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