NKM : un papillon politique inachevé en quête de lumière

contrepoints-2La primaire organisée en vue de sélectionner le candidat unique de la droite et du centre lors de l’élection présidentielle de 2017 aura lieu les 20 et 27 novembre 2016. On a un certain plaisir ironique à lire en tête du site dédié à cette consultation que « Tous les candidats qui participent à la primaire s’engagent à respecter (les règles) et à soutenir le candidat désigné à l’issue du scrutin » tant l’UMP, qui fut RPR et qui s’appelle maintenant Les Républicains (LR), nous a habitués à ses luttes fratricides. 

Mais on n’en est pas encore là. Les prétendants ne seront officiellement candidats à la primaire que s’ils peuvent justifier du parrainage de 250 élus, dont 20 parlementaires, et 2500 adhérents, avant ce vendredi 9 septembre. Si le compte est bon pour les quatre principaux candidats – Juppé (37 %), Sarkozy (31 %), Le Maire (13 %) et Fillon (10 %) selon les chiffres d’un sondage IFOP du début du mois – si Copé (1 %) a annoncé récemment qu’il avait tous ses parrainages, la situation est nettement plus tendue pour les « petits candidats » que sont par exemple Hervé Mariton, Nadine Morano ou Nathalie Kosciusko-Morizet.

♦ Cette dernière, classée 5ème avec 5 % des intentions de vote à la primaire, a fait savoir hier qu’il lui manquait 4 parrainages chez les parlementaires et une grosse centaine chez les adhérents LR, faisant remarquer au passage, comme l’indique le tweet de Jean-Jacques Bourdin ci-dessous, qu’« un débat sans femme n’est pas un furieux message de modernité envoyé par la droite. » 

Dans une interview donné au Point en juillet dernier, NKM confirmait cette approche. Comme l’indiquait déjà le titre de son livre Nous avons changé de monde sorti en mars 2016 en même temps que sa déclaration de candidature, elle fait le constat d’un monde en profonde mutation qui se globalise et s’uberise, dans lequel l’élément structurant serait « la liberté. »

Elle en déduit une action politique en trois parties : libération des initiatives privées en économie, garantie d’une société ouverte qui n’entrave pas les choix de vie des particuliers et enfin fermeté sur le régalien dont le rôle est de défendre la société de liberté qu’on s’est choisi contre les atteintes intérieures ou extérieures :

« Sur l’économie, c’est le privé qui crée l’emploi. (…) On a besoin d’agilité et de créativité, qui ne sont pas le fait des systèmes hypercentralisés. (…) 

Ensuite, la société doit être ouverte. On ne peut pas donner une liberté au chef d’entreprise, car il saurait ce qui est bon pour lui, et vouloir entraver les choix du particulier en lui imposant un ordre moral. (…)

Enfin, il y a un troisième pilier, le régalien, dans lequel j’inclus l’éducation. Là, il y a matière à être ferme. Si on choisit ce modèle de société (de libertés), on le défend. »

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♠ Tout cela serait fort bon si l’on ne se souvenait que dans des fonctions antérieures, NKM s’est souvent montrée extrêmement conservatrice, dirigiste et sécuritaire, contrairement à la profession de foi libérale qu’elle semble faire aujourd’hui.

Dans l’entretien du Point, elle souligne à juste titre que tous les candidats de droite se disent libéraux sur le plan économique, mais elle minimise leur sincérité en les renvoyant tous à leurs propres politiques dirigistes antérieures :

« Tous les candidats à la primaire se disent libéraux, mais ils le sont à la manière de papa, c’est-à-dire qu’ils prônent la dérégulation, qui n’est rien d’autre qu’une recherche de rédemption pour des politiques qui, durant trente ans, ont pratiqué le dirigisme. »

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Elle oublie un peu vite qu’elle ne fut pas la dernière en ce domaine. Alors qu’elle était secrétaire d’Etat à l’écologie, elle mit en place un moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de la firme Monsanto et laissa passer des amendements de l’opposition en défaveur des OGM, ce qui donna lieu à une belle polémique au sein du gouvernement de François Fillon et des députés UMP. La question de savoir si les OGM pouvaient apporter des améliorations concrètes, en terme de santé par exemple, était bien sûr parfaitement annexe.

Elle est de plus extrêmement réservée sur l’exploitation des gaz de schiste, contrairement aux positions défendues globalement par son parti actuellement. En 2011, en tant que ministre de l’écologie, elle fit voter une loi sur l’interdiction de la méthode de fracturation hydraulique. Par ailleurs, la même année, elle confirma l’attribution de la collecte de l’éco-taxe appliquée aux poids lourds à la société Ecomouv’, disposition (soutenue aussi par le PS et les verts) qui fut par la suite abandonnée à grands frais face à la contestation que cette nouvelle fiscalité punitive soulevait chez les transporteurs.

Entre ses deux passages à l’écologie, elle fut secrétaire d’Etat au numérique où elle se signala notamment par son silence assourdissant à propos de la loi Hadopi contre le téléchargement illégal défendue par sa collègue du ministère de la culture Christine Albanel, ainsi que par un rapport sur la neutralité du net qui fut plutôt mal reçu par les acteurs du secteurs.

Sur le plan sécuritaire qui a mobilisé la classe politique après les attentats islamistes du 13 novembre 2015 à Paris, NKM s’est prononcé en faveur de la déchéance de la nationalité et a voté en juillet la prolongation de l’état d’urgence, même si elle semblait considérer ces mesures comme purement symboliques.

♥ Et tout cela serait fort bon si l’on ne se souvenait que NKM s’est souvent montrée foncièrement adepte du buzz, de la mise-en-scène personnelle et de la bobo-attitude au détriment du sérieux en politique.

À l’époque de sa campagne pour conquérir la mairie de Paris contre Anne Hidalgo en 2014, elle a déclenché l’hilarité générale en se livrant dans le magazine Elle a une description idyllique de ses trajets dans le métro parisien (photo). La plupart des Parisiens qui utilisent de ce mode de transport pour se rendre à leur travail, serrés comme des sardines ou en rade à cause des grèves à répétition, ne s’en étaient jamais NKM et son %22moment de grâce%22 dans le métrorendus compte, mais apparemment, le métro est « un lieu de charme », on y fait « des rencontres incroyables » et on y vit « des moments de grâce » !

Dans la même interview, elle adopte le point de vue hyper parisianiste des écologistes et du PS sur la pollution de l’air parisien et envisage plusieurs interdictions pour les véhicules circulant dans Paris. Elle souhaite aussi contrôler la qualité de l’air dans « les espaces accueillant les jeunes publics, comme les crèches, les écoles. » Peu importe que la qualité de l’air à Paris soit en amélioration constante, il convient d’abord de plaire aux parisiens conscientisés.

Citons également son côté terriblement « potache. » Elle a par exemple imaginé de détourner des propos élogieux tenus à son sujet par les autres candidats de la primaire de droite et de les remonter dans un clip qui donne l’impression que toute la droite réunie sur son nom la désire comme candidate présidentielle. C’est amusant, mais c’est de l’ordre de ce que font les étudiants engagés dans des campagnes de BDE (Bureau des Elèves). On se demande parfois si NKM a bien en tête que c’est pour la présidence de la République qu’elle concourt :

♣ Née en 1973 dans une famille engagée en politique aussi bien à droite qu’à gauche (son arrière grand-père André Morizet fut l’un des fondateurs du Parti communiste français), NKM suit des études scientifiques, sort diplômée de l’Ecole Polytechnique en 1992 et rejoint le corps des ingénieurs du génie rural et des eaux et forêts.

Elle commence sa carrière au ministère de l’économie en 1997, participe à la campagne de Jacques Chirac en 2002 puis intègre les équipes du premier ministre Jean-Pierre Raffarin comme conseillère pour les questions écologiques. Elle participe ensuite à plusieurs cabinets ministériels.

Elle devient député de l’Essonne pendant le quinquennat de Chirac de 2002 à 2007, occupe les fonctions ministérielles dont j’ai parlé ci-dessus pendant le quinquennat de Sarkozy, tout en cumulant avec un mandat de maire à Longjumeau (Essonne), puis elle retrouve son siège à l’Assemblé en 2012. Depuis les élections municipales de 2014 et son échec face à la maire actuelle Anne Hidalgo, elle préside le groupe LR au Conseil de Paris.

Au sein des Républicains, Sarkozy la nomme vice-présidente en charge des statuts lorsqu’il reprend la tête du parti (fin 2014), mais s’en sépare un an plus tard en raison de leur désaccord sur l’attitude à tenir face au FN (à l’instar du PS, elle prône le « Front républicain », alors que LR est sur la ligne du « ni ni »).

Finalement, on se demande si NKM sait bien qui elle est, ce qu’elle veut et ce qu’elle représente politiquement car elle oscille constamment entre la tentation de la liberté et celle du bobo-dirigisme.

Elle s’estime libre de toute allégeance au « chef de la meute de droite » (Sarkozy), veut comme d’autres avant elle « faire de la politique autrement » et en apporte curieusement la preuve par l’intérêt qui émane selon elle du mouvement Nuit Debout (qui a pourtant montré son inaptitude à proposer quoi que ce soit à part un retour aux thèses économiques de Karl Marx) :

« Il faut aller place de la République. C’est une génération qui se pose des questions et qui ­exprime son insatisfaction vis-à-vis de la forme actuelle de la politique. » (NKM, avril 2016)

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Il en résulte chez elle un côté inachevé, superficiel, papillonnant et volontiers socialisant, toujours en quête de lumière et d’approbation, alors qu’elle a manifestement toutes les capacités requises pour comprendre, comme elle le dit elle-même, que « nous avons changé de monde » et que ce nouveau monde est un appel à plus de liberté.


NKM 2013Illustration de couverture : Nathalie Kosciusko-Morizet lors de sa campagne pour les élections municipales à Paris – Photo : AFP Bertrand Guay.

14 réflexions sur “NKM : un papillon politique inachevé en quête de lumière

  1. NKM est une emmerd…se ! faut pas chercher plus loin. Elle a pris le melon à l’X comme Karine Berger du PS, une autre dangereuse illuminée. Rappelons quand même que l’X recrute des promos de 400 élèves, et que tous ne sont pas du même niveau … NKM n’a qu’un seul programme : elle même, et tout lui est bon pour se faire mousser. Je suis désolé mais comme femme en politique , j’ai plus de respect pour une Valérie Pécresse que pour des Rachida, Rama, ou Nathalie Morizet. N’en déplaise à M. Bourdin, sous prétexte de parité, on ne va pas faire de la discrimination positive et lui offrir une tribune, alors que les militants la rejettent !
    NKM l’ouvre trop, sans réfléchir, et ressemble beaucoup en cela à Ségolène, c’est dire !

  2. NKM c’est enfin un peu d’imagination et de renouveau au sein de cette droite figée dans ses clous bien tracés, entre l’inusable et fade Juppé et Judas-Fillon.
    En effet, elle représente en féminin ce que Sarko est en plus viril, ils ont tous deux l’art de transformer les évènements, d’insuffler un petit vent de fantaisie quasi révolutionnaire. En tous cas, elle apporte un nouveau regard sur les choses, ce qui n’est pas à dédaigner en ces temps où les citoyens sont de plus en plus méfiants à l’égard du personnel politique.
    De plus, son côté atypique ne sera pas à dédaigner, notamment dans le cas de probables duels avec MLP…

    • Bonzaye, je suis de bonne humeur comme tu le sais 😉 donc je t’épargne les tombereaux de réprimandes que ton commentaire appelle ! NKM, c’est une baudruche mise en avant par les médias à cause de quelques photos sur lesquelles elle joue la vamp … rien de plus, relis l’article, ses interventions dans les différents postes à responsabilités qu’elle a occupés traduisent une conception très étatiste et dirigiste. Elle enfourche la moto libérale par opportunisme, non par conviction, et surtout, parce que c’est à la mode …

      • Ni plus ni moins que Sarko…
        Ce qui vous affole soudain, vous les messieurs, c’est qu’avec elle vous avez affaire avec un animal rare, une personnalité peu commune qui présente sous des dehors parfaitement féminins, un véritable caractère viril.
        Cette femme n’a peur de rien, n’oublions pas qu’elle a effectué un stage dans la Marine nationale, si mais souvenirs sont bons…

  3. je conseille la lecture des commentaires qui suivent ce « sondage » auprès des lecteurs du « Figaro on line »
    http://www.lefigaro.fr/actualites/2016/09/06/01001-20160906QCMWWW00099-souhaitez-vous-que-nkm-participe-a-la-primaire.php
    je note au hasard : « La seule primaire où elle à sa place c’est à gauche ! » Ton jugement est biaisé parce que tu vois en elle « une femme qui réussit parmi des machos » selon un cliché féministe classique.
    Le problème est qu’elle n’a rien réussi « much ado about nothing … » dirait l’autre : la Mairie de Paris ? fiasco retentissant, parce qu’elle n’est qu’une image, un ectoplasme, une illusion, et qu’il n’y a rien derrière. Je le répète, NKM est « NKM-iste » point !
    Je te rappelle au passage, car peut-être, de ta lointaine Helvétie , ne le sais-tu pas, mais l’École Polytechnique est une école militaire, et que quand tu l’intègres tu es soldat. A l’époque du service militaire obligatoire, la première année lui était entièrement consacrée. Et que tu termines avec un grade d’officier (sous-lieutenant). Son passage dans la Marine (on dit aussi la Royale … ) était une étape normale de son cursus, et non l’expression d’un désir farouche d’en remontrer à ses collègues masculin.
    NKM a été lancée par Chirac, Raffarin, Sarkozy lui a confié des responsabilités, et comme ministre, et comme vice présidente des LR , poste où elle a joué perso comme on devait s’y attendre. Qu’a-t-elle fait après 2012 quand l’UMP était dans la tourmente ? s’est elle distinguée par son courage et son envie de remettre le parti en état ? non ! et à peine remise en selle par celui qu’elle ne cesse de critiquer, elle joue la division …
    Pour ce qui est de MLP, si c’est « le fait de l’héritière » qui l’a mise en place à la tête du FN, c’est elle qui lui a permis d’atteindre des scores inespérés : elle était attendue au tournant, et l’a très bien négocié, malgré un physique ordinaire, une voix pas très agréable et des peaux de bananes glissées un peu partout sur son passage.
    Faire de la politique , c’est autre chose que faire des déclarations à l’emporte pièce pour faire le buzz. NKM c’est un fantasme de NKM !

  4. Bonsaï, Pheldge, bonsoir et merci pour vos commentaires.
    Vos avis très divergents sur NKM sont assez symptomatiques de ses multiples visages et positionnements et de sa difficulté à se poser quelque part.
    Je ne dirais pas que c’est une emmerdeuse, mais elle est certainement perçue comme très agaçante, aussi bien par les hommes que par les femmes. Son mari (dont elle est divorcée depuis peu) disait qu’elle savait tout faire : « Elle fait de la peinture à l’huile, de la tapisserie, joue du violoncelle; elle a tous les talents, je n’en ai aucun. » Ajoutez à cela qu’elle est jolie et intelligente, et vous avez typiquement la femme que les autres femmes jalousent et dont les hommes se méfient.
    Situation difficile mais qui peut se renverser. La seule façon de gagner progressivement la confiance de tout le monde, c’est de se montrer humble, travailleuse, constante. Or ce n’est à mon avis pas du tout ce qu’elle a fait, cherchant toujours à se singulariser, paraître originale ou se mettre en avant de façon souvent puérile. Et je pense qu’elle a créé autour d’elle des animosités durables sans se forger un profil politique de poids, à part la conjugaison d’un état d’esprit très bobo parisien avec une spécialité en écologie typique de la volonté de vouloir organiser le monde selon un ordre décidé d’en-haut.

  5. Elle dit aimer les beaux débats mais pense que je suis un connard parce que j’ai des doutes sur la part humaine du réchauffement climatique. Pour moi pas la peine d’aller plus loin: une caricature de bobo parisienne dans toute sa splendeur.

  6. « cherchant toujours à se singulariser, paraître originale ou se mettre en avant de façon souvent puérile. … elle a créé autour d’elle des animosités durables sans se forger un profil politique de poids »
    Merci Nathalie de si bien résumer ce que j’ai cherché à exprimer de façon confuse. 🙂

  7. Bien bel article laissant planer le doute, preuve que l’on (enfin pas tous) vote pour des postures et non des gens.
    Par contre, je vous trouve bien dure, Nathalie, envers le FN, qui, de tous les partis, s’est le plus féminisé, et, ce, depuis Philippot, Ravier, Briois, etc.
    😉

  8. C’est une mondialiste ordinaire, piquée par le virus du bizness et croyant bizarrement que la technologie est à même de bouleverser la politique.

    « Sur l’économie, c’est le privé qui crée l’emploi. (…) On a besoin d’agilité et de créativité, qui ne sont pas le fait des systèmes hypercentralisés. (…)

    Euh… okay. La pluie mouille, les chats sont mignons, tout ça.

    Ensuite, la société doit être ouverte. On ne peut pas donner une liberté au chef d’entreprise, car il saurait ce qui est bon pour lui, et vouloir entraver les choix du particulier en lui imposant un ordre moral. (…)

    Moi y’en a pas comprendre. Ca veut dire quoi, une société ouverte ? Une pays ouvert à l’immigration de masse sans contraintes ni limites ? Au passage, j’offre une plaquette de chocolat au premier politicien qui préconisera une société fermée. C’est quoi, un ordre moral ? Par exemple, interdire le viol, c’est un ordre moral ? Moi, j’aime bien le viol. Ca me branche, c’est mon truc. Qui est-tu, toi, pour vouloir entraver mes « choix de particulier » ? Hein ?

    Enfin, il y a un troisième pilier, le régalien, dans lequel j’inclus l’éducation. Là, il y a matière à être ferme. Si on choisit ce modèle de société (de libertés), on le défend.

    Si les politiciens qui se prétendent libéraux pouvaient éviter de se prosterner devant la monarchie absolue, ça me rassurerait sur leur sincérité. « Le régalien », je ne sais pas ce que c’est. NKM non plus, la preuve : elle met l’éducation dedans. Du temps des rois régaliens, pauvre pomme, l’éducation n’était justement pas régalienne… elle était religieuse.

    Ca veut dire quoi, être ferme sur l’éducation ? Donc dans le régalien, il faut être ferme, mais dans la société, il faut ouvrir donc être laxiste ? J’en ai marre d’être dirigé par des abrutis avec un QI à deux chiffres, qui ne savent pas aligner deux phrases rigoureuses et correctes. Ce qui nous permettrait de savoir ce qu’ils ont derrière la tête.

  9. Le clip de campagne : des femmes, des immigrés, un homosexuel, un gauchiste… et un seul homme normal, blanc, de droite. Ca va pas être possible.

    On notera que sur les trois chefs d’entreprise, deux sont des femmes et l’une est polonaise (comme NKM, mais c’est tout à fait un hasard…). Heureusement qu’on a les immigrés pour venir diriger nos entreprises, les Français sont trop cons pour ça. Quant aux hommes français, n’en parlons pas.

    Qu’elle prenne sa carte au PS et qu’on n’en parle plus.

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